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Trois films marocains primés lors des 33èmes Journées cinématographiques de Carthage

Il s’agit du film « La vie me va bien », réalisé par Al Hadi Ulad-Mohand qui s’est vu octroyer le prix « Semaine de la Critique de Carthage ».

Dans ce sens, le président du jury, le critique de cinéma et réalisateur, Serge Albert Toubiana, a indiqué qu’il s’agit d’un film puissant qui représente un portrait humain qui, à travers des interprétations remarquables et images captivantes, portait à l’écran un regard plein d’empathie sur les blessures familiales.

Ce film de 92 minutes relate l’histoire de Fouad, seul salarié d’un bureau de la Poste dans une petite ville du Nord du Maroc. Une maladie neurologique change sa vie et celle de sa famille et une nouvelle histoire commence pour lui, sa femme et leurs enfants. Leur maison va se remplir d’amour, de chagrin et de souvenirs. Alors que Fouad est sur le point de mourir, les membres de sa famille se redécouvrent. Au fur et à mesure que le temps passe, les blessures apparaissent, mais le désir de vivre est insatiable.

Le prix de la meilleure musique originale est revenu à Kamal Kamal pour son œuvre dans le film marocain « L’esclave » de Abdelilah El Jaouhari, alors que la fiction « Un été à Boujad » de Omar Mouldouira s’est vu attribuer le prix du Centre National du Cinéma et de l’Image.

Lors de cette édition, le film tanzanien « Les révoltés », du réalisateur Amil Shivji, a remporté le Tanit d’or, récompense suprême de ces Journées cinématographiques de Carthage.

« Les Révoltés » parle d’amour et de politique pendant les dernières années de la colonisation britannique à Zanzibar.

Les long-métrages « Sous les figues » de la Tunisienne Erige Sehiri et « Sharaf » de l’Egyptien Samir Nasr, ont remporté respectivement le Tanit d’argent et de bronze.

Le Maroc était représenté par huit films dont « Fatema, la Sultane inoubliable », long métrage de Mohammed Abderrahman Tazi, projeté, en avant-première à l’ouverture de ces Journées, organisées du 29 octobre au 5 novembre à Tunis.

La compétition officielle destinée aux productions cinématographiques arabes et africaines récentes est la section phare du festival. Cette année, le Maroc a été représenté par les longs-métrages « L’esclave » de Abdelilah El Jaouhari et « Children’s Game » de Rim Mejdi.


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