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Développement durable: Mme Benali souligne l’importance d’exploiter les forces innovantes de l’université


La ministre de la Transition énergétique et du Développement durable, Leila Benali, a souligné, jeudi à Rabat, l’importance d’exploiter les forces innovantes de l’industrie, de l’université et de la recherche pour un développement durable et inclusif.

Dans une allocution, à l’occasion de la tenue d’une table ronde sous le thème « Economie Verte : Emplois et compétence », Mme Benali a relevé que le Royaume s’est engagé dans la trajectoire de transition énergétique pour asseoir une dynamique de développement durable, mettant l’accent sur l’importance d’exploiter, dans ce sens, les forces innovantes de l’industrie, de l’université et de la recherche avec le soutien du secteur privé et du secteur public lorsqu’il est utile.

L’exploitation de ces forces innovantes est une priorité pour le Maroc afin de garantir un modèle qui allie la durabilité, l’inclusion, l’innovation et aussi le renforcement du capital humain, a soutenu la ministre.

« Nous sommes dans un contexte dynamique qui appelle à de la résilience vigilante pour maintenir dans le temps la dynamique de transformation qu’a connue le Maroc vers une économie et une société compétitives, inclusives, durables et attractives », a relevé Mme Benali.

En outre, la ministre a souligné que dans un contexte de développement évolutif, l’économie verte est avant tout un levier de croissance pour l’emploi et l’entrepreneuriat dignes et durables favorisant l’apparition d’activités nouvelles, affirmant qu’exiger un « monde plus vert » est l’occasion aussi d’asseoir collectivement une qualité de vie, une qualité d’emploi et une qualité dans l’action d’entreprendre et d’investir.

Pour sa part, le doyen de la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat, Azzedine Ghoufrane, a indiqué que l’innovation pédagogique au niveau des universités marocaines peut doter les jeunes des compétences requises, notamment des celles transversales ou vertes permettant de relever les défis inhérents au verdissement de l’économie et de la transition énergétique.

« Nous devons dans les années à venir, au niveau de l’université, encourager la création de filières de formation qui sont axées sur l’acquisition des compétences vertes et qui assurent la durabilité de l’économie », a dit M. Ghoufrane.

Par ailleurs, il a indiqué que l’économie verte à un grand potentiel en termes de création d’opportunités d’emploi et d’entrepreneuriat pour les jeunes au Maroc, mais cela dépendra de l’investissement dans le capital humain et dans la dotation de ces jeunes de compétences vertes et de l’esprit entrepreneurial.

A cet égard, il a expliqué que l’université marocaine, publique ou privée, ne peut rester inerte, mettant l’accent sur la nécessité d’offrir des formations de recherche en relation avec la transition vers une économie verte et d’accompagner cette transition par le développement des compétences vertes requises et par le développement de l’entrepreneuriat chez les lauréats de ces établissements.

Organisée par la Banque Mondiale, le ministère de l’Economie et des Finances et la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales-Souissi, cette table ronde s’inscrit dans le cadre d’une série d’événements sur la « Route vers Marrakech 2023 », tenus dans le cadre des prochaines Assemblées annuelles qui seront organisées à Marrakech en 2023.
MAP: 08/12/2022

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