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Le Maroc accélère la démocratisation du système financier

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La Banque mondiale et le Fonds monétaire international, FMI, débloqueront un total de 13,5 milliards de dirhams d’ici 2024 pour financer le programme d’inclusion financière et de transformation numérique, lancé en 2020, en trois phases. Le but de ce financement, est de permettre à plus de personnes d’avoir accès au système financier général. Pour les institutions financières, ce programme permettra surtout au renforcement de la bancarisation afin de permettre à une couche de la population l’utilisation de transactions de paiement numériques, mais également l’accès aux prêts et aux subventions.

En 1019, le royaume a reçu environ 7 milliards de dirhams de la Banque mondiale pour « soutenir des mesures visant à développer l’inclusion financière et numérique ». Aujourd’hui, quatre ans plus tard, le Maroc continue de s’engager dans de nouvelles initiatives positives pour de meilleurs flux financiers et la numérisation du système financier.

Concernant les avantages du numérique pour les pays du Moyen-Orient et d’Afrique du Nord la Banque mondiale et le FMI estiment que « l’adoption des technologies numériques peut accélérer la croissance et créer des emplois », signalant que outils montrent qu’environ 60% de la population marocaine utilise Internet. Le Maroc investit environ 13,5 milliard de dollars dans la numérisation, financés par des prêts.

Les bons résultats obtenus jusqu’à présent dans le développement des nouvelles technologies et leur accessibilité pour l’ensemble de la population ont conduit le Maroc à élaborer un nouveau plan de financement pour l’inclusion numérique ou financière. Le financement de ce projet comprenait trois phases distinctes. Le premier prêt de la Banque mondiale était de 500 millions de dollars, le deuxième de 450 millions de dollars et le troisième, qui sera accordé en mars, est de 400 millions de dollars.

Le financement de 13,5 milliards de dollars s’ajoute à celui du projet de 2019. Ce montant passera à 21 milliards de dirhams entre 2019 et 2023. Les montants seront fournis par les institutions de Banque mondiale et FMI. Le conseil d’administration de la Banque mondiale doit encore approuver formellement les derniers chiffres.

Bank AI-Maghrib et l’ANRT déjà d’attaque

En plus de ces sommes, Bank AI-Maghrib et l’Autorité nationale de régulation des télécommunications (ANRT) travailleront avec les secteurs public et privé, le cas échéant, pour conduire l’intégration technologique et la transformation numérique. Cela devrait stimuler l’économie du pays et impliquer les groupes de population défavorisés (comme les communautés rurales, les femmes et les jeunes) dans le processus de numérisation.

A cet effet, Le Maroc poursuit quatre axes d’action : renforcer l’inclusion financière des particuliers, des microentreprises et des PME, diversifier les instruments financiers et promouvoir la microfinance, soutenir le développement des plateformes et infrastructures de financement numérique, et renforcer l’accompagnement des entrepreneurs numériques. Par conséquent, le projet est présenté comme une initiative destinée à bénéficier aux familles et aux entreprises, y compris les start-up et les jeunes entrepreneurs.

Le gouvernement Travaille actuellement sur une initiative visant les services financiers numériques et la résilience des ménages. De plus, la mise en réseau dans les zones rurales et urbaines où elle n’existe pas encore est à améliorer ou à promouvoir.

Obstacles de la numérisation du système financier et de l’administration

La restructuration d’une économie et de sa bureaucratie afin de pouvoir profiter des avantages de la numérisation doit prendre en compte de nombreux aspects. Une digitalisation moderne et efficace du système financier mais aussi de l’administration peut accélérer les processus, réduire les coûts de transaction et objectiver les contacts et ainsi réduire la corruption.

Mais une numérisation complète nécessite non seulement des investissements et des fonds de et pour l’État, mais également des investissements de la part des entreprises et des particuliers. Des appareils, des réseaux et un accès au réseau sont nécessaires. Tout cela entraîne des coûts que tout le monde ne peut peut-être pas supporter. Cependant, le niveau d’instruction peut aussi être un obstacle, car il y a encore une partie importante de la population qui répond aux critères de « l’analphabétisme fonctionnel ». C’est-à-dire, en plus de ceux qui continuent ne savent ni lire ni écrire, nombreux sont ceux qui ont quitté l’école sans diplôme, certains très tôt, et qui ont donc des problèmes de lecture et d’écriture et surtout des difficultés à saisir et à interpréter les contenus.

 


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