Le Maroc et le Qatar concluent le deuxième cycle de négociations sur un ALE

Le Maroc et le Qatar ont conclu le deuxième cycle de pourparlers sur l’accord de libre-échange (ALE), une initiative qui devrait encore accélérer la croissance du commerce en encourageant la coopération entre les entreprises des deux pays.

Les représentants du Qatar aux négociations étaient dirigés par Saleh Abdullah al-Mana, directeur du département de la coopération internationale et des accords commerciaux au ministère du Commerce et de l’Industrie, tandis que la partie marocaine était dirigée par Abdelouahed Rahal, directeur général du commerce au Ministère de l’Industrie et du Commerce du Maroc.

Le deuxième round de négociations, qui s’est tenu à Doha les 22 et 23 janvier au siège du ministère du Commerce et de l’Industrie, s’est appuyé sur le premier round de pourparlers à Rabat.
Grâce à l’ALE, les deux pays visent à accroître le flux des échanges et des services afin de parvenir à une plus grande intégration économique entre eux. Le volume des échanges entre les deux pays, qui ont déjà conclu un accord bilatéral sur la coopération douanière, aurait plus que doublé pour atteindre 207 millions de dollars entre 2017 et 2021.

Les parties convoquées ont discuté des moyens de consolider leur partenariat économique global et d’améliorer les relations commerciales et d’investissement entre les deux pays, afin de servir leurs intérêts communs.
L’ALE contribue à augmenter le volume des investissements, à accroître les exportations des deux parties, à organiser la concurrence, à faciliter la libre circulation des biens et des services et à régler les transactions commerciales.

Le Maroc et le Qatar ont tous deux exprimé leur intérêt à renforcer la coopération bilatérale dans différents domaines allant du commerce à la cybersécurité.

En septembre 2022, le Maroc et le Qatar ont signé une déclaration commune sur l’échange d’informations relatives à la Coupe du monde 2022. Les ALE visent une réduction ou la suppression des barrières tarifaires et non tarifaires, y compris les tarifs, les taxes, les subventions et les réglementations.

La réduction des obstacles au commerce implique que les ALE fournissent un accès au marché plus rapide et plus efficace aux pays signataires. Diverses études ont montré qu’une fois qu’un ALE a été signé, le niveau des échanges avec les pays signataires a tendance à augmenter.

Le Qatar a signé un ALE avec le Conseil de coopération du Golfe, qui est entré en vigueur le 1er janvier 2003 et Doha est également signataire de la grande zone arabe de libre-échange, qui est entrée en vigueur le 1er janvier 1997.

Doha fait également partie du CCG- la zone européenne de libre-échange, entrée en vigueur le 1er juillet 2015 ; et la zone de libre-échange CCG-Singapour, entrée en vigueur le 1er janvier 2015.

Constatant que la coopération internationale est essentielle à la croissance mondiale ; Le Qatar a, au cours des dix dernières années, signé des accords commerciaux bilatéraux avec les principales économies mondiales, dont la Chine, la France, l’Inde et la Corée du Sud.


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