les entreprises jouent-elles le jeu de la transition green ? (VIDEO)

Dans le cadre de l’orientation imposée par la transition environnementale de l’économie, et du positionnement que les acteurs du secteur bancaire sont appelés à occuper dans ce sens, l’adhésion du tissu économique est-elle systématique ? La question s’est invitée au débat de la table ronde « Finance verte : défis et opportunités », tenue le 15 novembre dernier dans le cadre du Cercle des ECO.

Le panel des invités était composé de Amal Benaissa, Head of Substainable finance de Bank of Africa, Anass Zeroual, Expert régional des Solutions risques du groupe SAS, pour la région Afrique et Moyen-Orient, Chama Bennani, responsable de l’Engagement du groupe BMCI et Abderrahman Bennis, Directeur du Développement Corporate du Crédit du Maroc.

En effet, parmi les points débattus, figurait celui de savoir s’il est aisé pour le banquier de convaincre le chef d’entreprise de la nécessité du revirement green, lorsque l’entreprise est déjà opérationnelle depuis de longues années et qu’elle opère suivant un business model bien établi et avec suivant un certain niveau de rentabilité. Pour Amal Benaissa, la responsable en charge du volet de la Finance verte au sein de Bank of Africa, l’exercice est réalisable.

D’ailleurs, déclare-t-elle, « Bank of Africa a été la première banque à co-créer le marché de l’efficacité énergétique au Maroc », ajoutant qu’en « 7 ans seulement, nous avons pu placer 100 millions d’euros de financement ». Ceci a été rendu possible par l’amélioration de la banque de sa mission de conseil. Aujourd’hui, le banquier peut expliquer à un opérateur la manière avec laquelle celui-ci peut changer son impact environnemental. Néanmoins, le challenge est désormais celui de continuer sans la subvention, lance Amal Benaissa, pour dire que c’est la montée en gamme dans le conseil qui fera la différence.

« Notre banque se donne aujourd’hui un nouveau défi, celui de devenir « advisory » avec les filiales africaines. Nous avons donc créé le Africa GIP Chapter, qui est une initiative chinoise basée sur un principe d’investissement vert, mais pas seulement, car nous souhaitons inviter les institutions financières africaines à nous rejoindre pour appliquer ces principes et il s’agit aussi de nous aider à renforcer nos capacités pour devenir de meilleurs conseillers », détaille-t-elle.




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