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Nadia Fettah dirige la délégation marocaine

Du 22 au 26 mai 2023, Charm el-Cheikh accueillera les 58e Assemblées annuelles du Conseil des gouverneurs de la Banque africaine de développement (BAD) et les 49e réunions du Conseil des gouverneurs du Fonds africain de développement.

Ces événements sont les plus importants de l’année pour le Groupe de la Banque et rassemblent les gouverneurs, les administrateurs, les dirigeants africains, les partenaires de développement et d’autres parties prenantes. Plus de 3 000 délégués participeront à ces assemblées.

Le Maroc, en tant que membre fondateur de la Banque, sera représenté par une délégation dirigée par sa ministre de l’Économie et des Finances, Nadia Fettah. À quelques jours de l’événement, Achraf Hassan Tarsim, responsable-pays de la Banque au Maroc, a déclaré : « Nos Assemblées annuelles créent les conditions optimales pour une vision et une action concertées autour du financement d’une transition écologique juste pour le continent. Grâce au nouveau modèle de développement tracé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc est en mesure d’inspirer les réflexions et les actions ».

Ces Assemblées annuelles seront l’occasion de réfléchir à la mobilisation plus solide de l’investissement privé, dont l’Afrique a grandement besoin pour atteindre ses objectifs urgents en matière d’adaptation aux changements climatiques et d’atténuation de leurs effets. Il sera question d’identifier les possibilités d’investissement dans les énergies renouvelables et l’agriculture durable.

Sous le thème général « Mobiliser les financements du secteur privé en faveur du climat et de la croissance verte en Afrique », cet événement reflète l’urgence croissante exprimée par les dirigeants africains pour accélérer les efforts visant à limiter, d’ici à 2100, l’augmentation de la température à 1,5 °C au-dessus des niveaux préindustriels. Il s’agit d’une nécessité pour protéger les pays africains les plus vulnérables.

L’Afrique, bien qu’elle soit responsable de la plus faible pollution de la planète (2,8 %), est le continent le plus durement touché par les effets des changements climatiques. Paradoxalement, elle reçoit le moins de financement climatique. Si la tendance actuelle des flux de financement climatique vers l’Afrique se poursuit, le continent sera confronté à un déficit annuel dépassant les 127 milliards de dollars américains d’ici à 2030. De plus, l’Afrique pourrait perdre jusqu’à 12 % de son produit intérieur brut (PIB) .

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