LA CRISE SÉCURITAIRE AU SAHEL : LA SOLUTION AUX YEUX DE OMAR HILALE

HIBAPRESS-RABAT

L’ambassadeur, représentant permanent du Maroc auprès de l’ONU Omar Hilale, Intervenant, jeudi dernier à Genève, lors d’un panel sur les défis de la région du Sahel, organisé dans le cadre du Forum Crans Montant, a relevé que la situation dans la région requiert une coopération régionale et internationale dans un cadre nord-sud et sud-sud, et avec les organisations internationales, régionales et sous-régionales, pour élaborer des stratégies plus inclusives socialement pour lutter contre la radicalisation, une approche éducative, culturelle et religieuse qui prend en considération les traditions, les rites et l’histoire de la région.

Cette dimension éducative est fortement présente dans l’expérience marocaine, qui tend à réhabiliter le champ religieux et à partager cette approche avec les pays africains amis, à travers l’implication dans la formation d’imams et de mourchidines, dans l’optique de la dissémination des valeurs de modération et de la culture de tolérance et de coexistence.

Dans une région qui illustre le lien complexe entre sécurité et changements climatiques, le diplomate a relevé que le Sahel est confronté simultanément à des crises de conflits, du climat, de l’impact économique de la Covid-19 ainsi qu’à la montée en flèche des prix des denrées alimentaires, du carburant et des engrais.

Dans ces conditions, au moins 12,7 millions de personnes souffriront gravement de la faim en 2022 dans le G5 Sahel (Mali, Niger, Burkina Faso, Mauritanie et Tchad), reprenant le Rapport du Programme Alimentaire mondial 2022.

M.Hilale a de même relevé que la région fait face à des défis sécuritaires en raison des activités des groupes armés, qui cherchent à consolider leur funeste emprise dans le Golfe de Guinée.

La situation sécuritaire reste instable dans le centre du Mali et dans les régions frontalières avec le Burkina Faso et le Niger, en raison des activités des éléments extrémistes qui profitent des vides sécuritaires et se battent pour le contrôle territorial tout en ciblant l’armée et la MINUSMA.

 

 

 


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