LES GRAVES ENTRAVES DE L’ALGÉRIE AU COMMERCE AVEC L’ESPAGNE : « L’UE EST PRÊTE A PRENDRE ACTION SÉVÈRE CONTRE TOUTE MESURE APPLIQUÉE CONTRE UN PAYS MEMBRE »

HIBAPRESS-RABAT

Le haut représentant de l’Union Européenne pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité et vice-président de la Commission Européenne Josep Borrell a affirmé que les obstacles que l’Algérie a mis au commerce avec l’Espagne, depuis juin 2022, doivent être résolus.

Borrell, qui a effectué une visite de deux jours en Algérie, a évoqué “les obstacles que l’Algérie met depuis juin 2022 au commerce avec l’Espagne, et pour lesquels une solution doit être trouvée”.

Le responsable européen a déclaré : « Je pense également aux restrictions qui entravent les investissements européens en Algérie. Ces obstacles ont un impact direct sur la mise en œuvre de l’accord d’association et de coopération entre l’Union et l’Algérie, qui est dans notre intérêt commun.

Depuis juin dernier, la Commission Européenne exprime régulièrement sa “préoccupation sur les implications commerciales” de la décision algérienne.

Et Myriam Garcia Ferrer, porte-parole de la Commission Européenne pour le commerce a confirmé, dans une récente déclaration à l’agence de presse espagnole Europa Press, que “la politique commerciale est la compétence exclusive de l’Union Européenne”, et donc Bruxelles “est prête à prendre action contre toute mesure appliquée contre un pays membre”.

Les opérations et les échanges commerciaux entre l’Espagne et l’Algérie sont suspendus depuis juin dernier.

Ces blocages de la part de l’Algérie résultaient de l’annonce, le 8 juin dernier, de la suspension du traité d’amitié avec l’Espagne, en protestation contre la position espagnole en faveur du Plan d’Autonomie au Sahara Marocain, que l’Espagne considérait comme une ingérence de l’algérie dans ses affaires intérieures et souveraines.

L’Union Européenne, à travers le haut représentant pour les Affaires Etrangères et la politique de sécurité Joseph Borrell et le vice-président de la Commission chargé du commerce Valdis Dombrovskis, ont exprimé leur “grave préoccupation” face à la décision prise par l’Algérie de suspendre le traité d’amitié et de bon voisinage signé avec l’Espagne en 2002.

Pour de hauts responsables européens, la décision unilatérale de l’Algérie constitue “une violation de l’accord d’association entre l’UE et l’Algérie”, et ils ont également souligné que “cela conduirait à un traitement discriminatoire pour un État membre de l’UE”.

 


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