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QUEL EST LE LIEN ENTRE POLLUTION ATMOSPHÈRIQUE ET CHANGEMENT CLIMATIQUE ?

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La pollution atmosphérique et le changement climatique sont deux facettes d’un même problème. Ils sont le plus souvent traités séparément alors qu’ils devraient être traités ensemble en mettant l’accent sur la protection de la santé des populations — en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire — afin de renforcer le capital humain et de réduire la pauvreté.

Les polluants atmosphériques et les gaz à effet de serre proviennent souvent des mêmes sources, comme les centrales au charbon et les véhicules à moteur diesel.

Certains polluants ne restent pas longtemps dans l’environnement, notamment le noir de carbone qui fait partie des particules fines (PM2,5). Parmi les autres polluants climatiques à courte durée de vie (SLCP, selon l’acronyme anglais) figurent le méthane, les hydrofluorocarbones et l’ozone troposphérique, et ce sont tous des facteurs de réchauffement climatique bien plus puissants que le dioxyde de carbone. Le méthane est un précurseur de l’ozone troposphérique qui, selon la Coalition pour le climat et l’air pur et l’Institut de l’environnement de Stockholm, tue environ un million de personnes chaque année et sa capacité de réchauffement de la planète sur une période de 20 ans est 80 fois plus puissante que celle du dioxyde de carbone. Leur durée de vie relativement courte, associée à leur fort potentiel de réchauffement, signifie que les interventions visant à réduire les émissions de SLCP peuvent avoir des effets bénéfiques sur le climat dans un délai relativement court. Donc, si nous nous attaquons à ce type de polluants, nous en tirons un double avantage : une meilleure qualité de l’air et une meilleure santé là où nous vivons, et l’atténuation du changement climatique à l’échelle mondiale.

Selon une étude de la Banque mondiale, les particules fines issues de la combustion de produits d’origine fossile (a), comme la combustion du charbon ou les émissions des véhicules à moteur diesel, font partie des types de PM2,5 les plus toxiques. Elles sont plus nocives pour la santé que celles provenant de la plupart des autres sources de pollution de l’air.

S’attaquer à ces sources de PM2,5 — combustion du charbon et circulation automobile — revient donc à combattre la pollution atmosphérique la plus dangereuse.

Par ailleurs, étant donné que ces sources sont également des facteurs clés du réchauffement de la planète, la lutte contre la pollution de l’air qu’elles provoquent atténue également le changement climatique.

 

 


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