Ahmed Wafik: «Le cinéma maghrébin est toujours en bonne évolution»
Questions à Ahmed Wafik, acteur égyptien
Rencontré avant d’accéder au théâtre Mohammed VI à Oujda, l’acteur égyptien Ahmed Wafik, invité au 11ème Festival maghrébin du film d’Oujda, se félicite de sa participation à ce grand événement. L’occasion de l’interroger sur ses regards à propos de l’évolution du cinéma maghrébin, ainsi que sur l’apport de cette manifestation pour les relations fraternelles entre le Maroc et l’Algérie.
ALM : Qu’est-ce que cela vous fait de participer à cette 11ème édition du Festival maghrébin du film d’Oujda ?
Ahmed Wafik : Pour nous les cinématographes arabes, la participation à cette manifestation est une bonne opportunité pour se rencontrer. Pour ma part, en tant qu’acteur égyptien, cet événement est une occasion pour rencontrer mes collègues marocains et créer une fréquentation artistique. L’objectif ultime étant d’arriver à concevoir un projet entre nous et le Maroc pour être à la hauteur de nos deux pays et des attentes des publics marocain et égyptien.
Qu’en est-il de votre perception de l’évolution du cinéma maghrébin ?
Il est toujours en bonne évolution, notamment dans les dernières années. Déjà, le Royaume du Maroc a commencé à soutenir les projets de cinéma importants. C’est ainsi qu’une mutation est apparue. Chez nous, en Egypte, au niveau du théâtre, le dernier festival expérimental, c’est le Maroc qui a triomphé et remporté le premier prix. Cela prouve le progrès du Maroc au niveau cinématographique.
Selon vous, comment ce festival contribue-t-il à régénérer les liens entre le Maroc et l’Algérie ?
Les deux pays font un seul peuple. Au-delà de tout ce qui est politique et tout ce qui se passe sur les réseaux sociaux, le Maroc et l’Algérie demeurent des frères. Aussi, la ville d’Oujda est un symbole et exemple que les deux pays sont évidemment des frères.
