Art & CultureAujourd'hui le Maroc

Anass Benzaaboune dans la 2ème saison de «No Man’s Land» – Aujourd’hui le Maroc

Un personnage international pour le jeune acteur marocain Anass Benzaaboune. Il vient de se produire dans la deuxième saison du feuilleton américain « No Man’s Land » de son réalisateur Oled Ruskin, qui vient d’être filmé.

« Le tournage a pris fin en mars dernier ». Ainsi s’exprime l’artiste compatriote pour annoncer son nouveau rôle dans cette production internationale. « Cette œuvre n’est pas encore de sortie », détaille à ALM Anass qui doit une fière chandelle au réalisateur. Le tout en dévoilant ses dernières participations dans différentes œuvres.

Sur le petit écran et les planches
Outre ce feuilleton américain, l’acteur s’est produit, d’après ses propos, dans le feuilleton ramadanesque télévisé « Afak a baba » (S’il te plaît papa) de Driss Sawab. Sur les planches, il a pris part à la pièce de théâtre « Jayha 19 » (Pandémie). Cette œuvre, mise en scène par Mohamed Fergani, fait allusion à la Covid. De plus, le jeune comédien a pris part aux pièces «Kandicha» (La comtesse), «Tiri Imanaan» (Impossible love) et «Annafzaouia» mise en scène par Salwa Regragui, artiste et lauréate du fameux Isadac tout comme M. Fergani. Et ce n’est pas tout ! L’acteur ne manque pas d’être «fier» du Grand prix du Festival national du théâtre dans lequel il a remporté avec sa troupe, supervisée par la compagnie Issil, pour la pièce de théâtre «Al Mahatta 101» (Station) mise en scène par Lahcen Dassi. Par la même occasion, Anass n’hésite pas à rappeler son expérience de trois ans en improvisation théâtrale sous la supervision du professeur Ismail El Fellahi au centre culturel Les étoiles à Casablanca. Avant d’en arriver là, il est passé par un autre chemin.

De YouTube au cinéma
Passionné pour le théâtre et le cinéma, l’acteur eut l’idée de commencer sa carrière en partageant ses œuvres sur YouTube. Aussi, une amitié est à l’origine de son intégration à l’univers de l’art et des planches en lui soufflant l’idée de rejoindre un club de théâtre. «Au début, j’étais assez réticent à l’idée. Après je me suis lancé», raconte-t-il en s’exprimant sur son penchant pour l’humour depuis sa tendre enfance. Une démarche qui lui a valu la participation au festival du rire à Rabat. «J’ai atteint la finale. Et c’était une première expérience», indique le comédien qui s’est, dès lors, mis à participer à des pièces de théâtre avec des associations œuvrant dans les planches.
Entre-temps, il interprète un rôle dans le nouveau long-métrage «El Kenz» (Le trésor) de son réalisateur marocain Omar Ghoufrane. Il s’y produit aux côtés des artistes Tarek Boukhari et Soukaïna Darabil. De plus, il travaille sur un court-métrage de deux saisons et sur une pièce de théâtre intitulée «Waraqa baidae» (Feuille blanche). Il a également participé au film «Tunaruz, baghlat le9bour» (La mule des tombes) de Hamid Boughalem.
En fait, Anass, originaire de Kénitra et âgé d’environ 26 ans, est issu d’une famille d’artistes. Son père et ses oncles ayant été des comédiens amateurs. «Après une enfance pleine d’humour et de penchants pour la personnification, j’ai déménagé à Sala Al Jadida où il y a plein d’artistes», enchaîne-t-il. Dans ce sens, il cite les artistes Abdelhaq Belmjahed, Mohamed Fergani et Soufiane Mesaoudi qui sont lauréats de l’Isadac. «A l’époque, je ne les connaissais pas», se remémore-t-il. Des fréquentations qui l’initient fort au domaine.

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Retour sur l’enfance de l’artiste
Mémoires : Anass a toujours de beaux souvenirs de l’enfance. «Chaque dimanche, je partais au centre culturel de Sala Al Jadida, fréquenté également par des artistes. J’y assistais à des pièces de théâtre pour enfants. Lors des spectacles, j’essayais de vivre les scènes jouées sur les planches. Ainsi, je nourrissais l’espoir de devenir dramaturge pour être connu dans ma ville», avance l’artiste qui dit ne pas avoir eu l’idée de fréquenter un club de théâtre ou une association ou encore une maison de jeunesse. «J’étais très timide. Je n’osais pas m’adresser aux gens bien que je souhaitais rencontrer des artistes», confie-t-il. Un tempérament qu’il a vaincu en 2017 en se lançant sur la Toile pour «essayer de créer un buzz». Le coup de pouce de son ami ayant été un plus. «Il y aura d’autres œuvres dans l’avenir», se projette-t-il en tenant à devoir une fière chandelle à sa famille et ses amis. Pour lui, ceux-ci, qui sont toujours à ses côtés, sont « une force pour continuer». «Je remercie tous les réalisateurs qui m’ont fait confiance. Le meilleur est à venir», conclut-il.

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