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Aziz Akhannouch appelle à un «Livre blanc» – Aujourd’hui le Maroc

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Le président du RNI a pris part à la 2è édition du Sommet de la femme rniste organisée à Marrakech

Droits de la femme.

«L’autonomisation de la femme, véritable levier de développement» est le thème de la 2è édition du Sommet de la femme rniste organisée, samedi à Marrakech, à l’initiative de la Fédération nationale des femmes du Rassemblement national des Indépendants (RNI).

Rehaussé par la participation du président du RNI, Aziz Akhannouch, de plusieurs membres du gouvernement, de la présidente du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), Amina Bouayach, en plus de parlementaires et de militants du parti, d’invités de marque et de représentants de partis politiques européens, ce sommet vise à mettre en exergue les acquis réalisés par cette instance partisane dans le domaine du renforcement de la représentativité de la femme au sein des instances élues ainsi que les réalisations liées à la garantie de l’effectivité de tous les droits des femmes, dont l’autonomisation économique.

Intervenant à la conférence d’ouverture de cet événement, M. Akhannouch a souligné que le gouvernement accorde une grande importance à la question de l’autonomisation de la femme conformément aux Objectifs du développement durable (ODD) et aux orientations du Nouveau modèle de développement (NMD). «Nous nous attelons à mettre en œuvre une politique publique intégrée et complémentaire dans le cadre du Plan gouvernemental de l’égalité, visant à lutter contre toutes les formes de discrimination et violence à l’égard des femmes et garantir leurs droits économiques», a-t-il ajouté, relevant que «le règne de SM le Roi Mohammed VI se distingue par un engagement sans faille en faveur de la promotion des droits de l’Homme et leur consécration et des ambitions audacieuses et sages pour l’élargissement du champ des libertés». Et de mettre l’accent sur l’intérêt particulier qu’accorde SM le Roi Mohammed VI à la question des droits de la femme couronné par l’adoption de la Moudawana en 2004, qui représentait alors «une révolution douce en comparaison avec d’autres législations dans notre environnement arabo-musulman», se félicitant de l’interaction positive avec l’initiative royale appelant à la révision de la Moudawana, à travers les débats lancés par la Fédération nationale des femmes rnistes dans le cadre de ses congrès régionaux, en vue d’élaborer une vision claire et objective de l’approche du parti et ses positions à l’égard de la révision de ce Code.
M. Akhannouch a par ailleurs appelé à la publication d’un «Livre blanc» comportant en plus des recommandations des débats relatifs à la nouvelle version de la Moudawana, les propositions susceptibles de l’actualisation légale de l’arsenal juridique relatif aux femmes et l’intégration de l’approche genre dans les différentes politiques publiques, faisant savoir que ce livre, après son adoption par le Bureau politique du parti, représentera «l’offre politique du parti et le fondement de ses plaidoiries en ce qui concerne la question de la femme».

Vision

De son côté, la présidente de la Fédération nationale des femmes du RNI, Amina Benkhadra, a souligné que le choix de la thématique de ce sommet procède de la vision du parti visant à garantir la participation effective de la femme dans tous les domaines, notant que le RNI a mis les questions de la femme au cœur de ses préoccupations, ce qui a contribué à l’émergence de compétences féminines aux niveaux local et national. Dans ce contexte, Mme Benkhadra a mis l’accent sur l’importance des organisations parallèles du parti, dont les organisations féminines et de jeunesse du RNI, relevant que la Fédération nationale des femmes rnistes est le «fruit d’actions et dynamiques soutenues». «Toutes les composantes du parti sont à l’écoute du citoyen en vue de relever tous les défis et réaliser le développement global escompté, a-t-elle ajouté, indiquant que la stratégie de la Fédération vise à renforcer les compétences de la femme rniste à travers l’organisation de caravanes médicales et ateliers sur l’utilisation des nouvelles technologies, en plus de l’accompagnement des femmes en milieu rural et le renforcement des liens avec les Marocains du monde. La ministre des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Aïssata Tall Sal, a pour sa part exprimé sa profonde gratitude à la Fédération nationale des femmes rnistes pour l’avoir invitée à ce sommet, mettant l’accent sur les fortes relations spirituelles liant le Maroc et le Sénégal. Dans ce contexte, elle a relevé que les relations unissant le Maroc et le Sénégal, deux pays partageant l’appartenance à un même continent, sont des relations profondes et historiques, dont les dimensions spirituelles et culturelles représentent l’un de ses importants aspects.
Mme Tall Sal a dans ce contexte, mis en avant les réalisations de son pays concernant le renforcement de la présence et la représentativité de la femme dans les domaines politiques et au sein des instances élues et la promotion de son autonomisation économique, grâce à certaines instances telles que la Délégation générale à l’éntreprenariat rapide des femmes et des jeunes. Les différentes législations nationales visent à appuyer les droits politiques des femmes, tels que la parité dans les institutions législatives et les collectivités territoriales ainsi que l’autonomisation des femmes, a-t-elle relevé, appelant à faire davantage confiance dans les compétences de la femme, qui est la base de tout développement socio-économique.

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Thématiques

Travaux.

La 2è édition du Sommet de la femme rniste comporte, en plus de la projection d’un documentaire institutionnel retraçant les missions et les réalisations de la Fédération nationale des femmes rnistes, des ateliers axés sur «Quelle protection de la femme marocaine à la lumière de cet arsenal juridique», «L’encouragement des compétences des femmes dans le domaine économique», «L’autonomisation de la femme par l’enseignement : Vers des mécanismes d’appui à la réalisation des ODD» et «L’économie sociale et solidaire , un levier d’insertion et d’autonomisation de la femme».

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