Des montres suisses inédites en exposition jusqu’au 23 octobre à Casablanca
A l’initiative de Bank of Africa et ses partenaires
Une bonne première qui fera le bonheur de vrais férus. Les plus belles montres suisses contemporaines sont révélées jusqu’au 23 octobre à la somptueuse Villa Roosevelt à Casablanca à l’initiative de Bank of Africa (BOA). L’occasion pour le consultant suisse en horlogerie, Gianfranco Ritschel, de détailler les dessous des collections époustouflantes lors de la présentation, jeudi, en avant-première de cette exposition dont la Banque est «fière» tel que l’exprime son président, Othman Benjelloun. Un événement qui rentre également dans le cadre de l’exposition du Grand Prix d’horlogerie de Genève (GHPG).
Des pièces serties de pierres précieuses, fleurs…
Cette exposition donne, entre autres, à voir des montres de grande marque serties de «pierres précieuse». «Le temps est tellement précieux», commente M. Ritschel lors de la présentation des pièces destinées aux femmes. Un autre modèle garni de fleurs est également exposé. Pour connaître l’heure, il faut compter les fleurs fleuries. «Cela invite à rêver», enchaîne l’expert qui rappelle le nombre de cinq ans de développement de cette œuvre. Le tout en présentant une autre belle pièce. Appelée «Gala», cette montre est ornée de «plumes» qui, comme il l’ajoute, peuvent «être enlevées pour être portées comme boucles d’oreilles». Entre-temps, l’orateur révèle celles nommées joaillerie et bien d’autres.
Des montres casquette, à tourbillon, astronomiques…
Quant aux hommes, ils ont, de leur côté, leur propre collection. C’est le cas, tel que l’expert les énumère, des montres «casquette, à tourbillon, astronomiques». Il s’arrête aussi sur les montres avec calendriers grégoriens qui ont entre autres une particularité de calcul de temps. Un autre modèle a également la spécificité d’indiquer «le lever et le coucher de soleil». En outre, il présente des montres d’exception telles que celle avec chronographe. «C’est l’une des plus compliquées. C’est la beauté intérieure de cette pièce qui en fait la valeur», poursuit-il à propos des pièces destinées aux hommes en présentant également des montres de plongée. Et ce n’est pas tout ! L’intervenant révèle d’autres modèles comme celui avec pendule à mettre sur une table et la montre «fontaine» avec deux oiseaux amoureux ou encore celle garnie de nénuphars en double face. En tout, ce sont 84 qui sont exposées sur une présélection officielle réalisée par l’académie du GHPG.
Une finale à Genève et sur les réseaux sociaux
«La finale est prévue le 10 novembre à Genève et sur les réseaux sociaux», annonce l’orateur à propos de la remise du 22ème Prix du GHPG. A Casablanca, cette exposition est présentée pour la première fois en Afrique. Cette escale est considérée la deuxième après New Delhi au titre de cette année. Par l’occasion, le président de la Banque saisit l’opportunité de cette étape dans la métropole pour raconter sa propre histoire. «J’ai, à titre personnel, un fort attachement à la Suisse, pays où j’ai effectué mes études d’ingénieur à l’école polytechnique de Lausanne», remonte-t-il le temps. Quant à cette manifestation, elle a pour lui une autre dimension. «L’événement de prestige que nous organisons illustre l’amitié entre la Suisse et le Royaume et la qualité de nos relations économiques, particulièrement à travers des investissements dans les domaines de l’innovation et de la technologie. Or l’horlogerie est sans aucun doute le meilleur porte-drapeau de la haute technologie suisse, de son art de vivre et de ses valeurs d’excellence, de perfection et de créativité. Des valeurs qui sont aussi celles de BOA», étaie-t-il. A son tour, le président de la fondation du GHPG, Raymon Loretan, indique : «Il était temps de cette première exposition sur le continent africain». «Il est important pour nous de faire rayonner la créativité horlogère sur un marché prometteur dans les années qui viennent. Nous sommes certains de partager avec nos partenaires marocains et africains les mêmes valeurs de tradition, de créativité et d’innovation. Nous espérons vivement que notre présence ici suscitera aussi des vocations dans les nouvelles générations», additionne-t-il. De quoi intéresser même les initiés à cet art.
