Hommage au burkinabé Drissa Touré et l’acteur BaChir Ouakine – Aujourd’hui le Maroc
La 23ème édition du Festival international du cinéma africain de Khouribga célèbre cette année le réalisateur burkinabé Drissa Touré et l’acteur marocain Bashir Ouakine.
Le Festival international du cinéma africain de Khouribga, prévu dans sa 23ème édition du 6 au 13 mai 2023, honore le célèbre réalisateur burkinabé Drissa Touré et l’acteur marocain Bachir Ouakine. En effet, Drissa Touré compte parmi les figures incontournables du cinéma africain mais aussi au niveau international. Il revient de nouveau dans la ville de Khouribga, cette fois-ci sous les projecteurs des événements présentés dans son film «Taxi, le cinéma et moi». Une œuvre retraçant sa vie et son parcours. Pour l’histoire, Drissa Touré est né en 1952 à Banfora. Ce doyen du cinéma africain, avec plus d’une trentaine d’années de carrière, a commencé le cinéma comme réalisateur et parfois comme acteur. Bien qu’il ait étudié la technique cinématographique à l’ATRIA à Paris, il est en grande partie un cinéaste autodidacte. Il réalise plusieurs courts métrages, dont «Nasabule», qui dépeint avec force le bouleversement de la vie rurale par les « améliorations modernes». Ainsi «Laada», son premier long métrage, a été présenté en première au Festival de Cannes 1991 avec un grand succès critique et a remporté le prix Ercidan 1991 au Fespaco de Ouagadougou. Quant à l’acteur comédien Bachir Ouakine, il n’est plus à présenter. Il est originaire de la ville de Khouribga. Son parcours artistique s’étend sur plus de quatre décennies, qui s’est traduit par de nombreuses œuvres dans lesquelles il mêle humour et drame dans la télévision et au cinéma. En l’occurrence «Symphonie marocaine» de Kamal Kamal et «Masoud, Saida et Saadane» de Brahim Chkiri, «Alo 15» de Mohamed Al Yonsi, «Dar El Warata» de Hicham Jebbari et autres. Pour rappel, parmi les rendez-vous phares de la 23ème édition du FICAK, dont le cinéma camerounais sera l’invité d’honneur, figure la compétition des longs métrages et courts métrages. Ainsi douze longs-métrages représentant 10 pays seront en lice pour décrocher les prix des compétitions officielles. Le jury longs métrages sera présidé par le cinéaste burkinabé Meda Stanilsas Bemile. L’actrice marocaine Salima Ben Moumen présidera, quant à elle, le jury de la compétition courts-métrages. Le festival connaîtra l’organisation d’une conférence sous le thème «Le cinéma: mémoire et prospective». Ce colloque, qui sera modéré par Maguè yeKassé, universitaire sénégalais et professeur au département des langues et des civilisations à la Faculté des lettres et des sciences humaines de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar au Sénégal, se tiendra à la médiathèque de l’OCP. Le FICAK, dont la première édition remonte à 1977, est considéré comme l’un des plus anciens festivals du cinéma au Maroc et le troisième festival du film africain à l’échelle du continent après ceux du Fespaco et de Cartage.
