Art & CultureAujourd'hui le Maroc

Honneur à une carrière de plus d’un demi-siècle – Aujourd’hui le Maroc

Rarissimes sont ceux de la génération actuelle qui connaissent bien l’éminent journaliste Mohamed Ben Dadouch. Il faut vraiment demander à un senior de la famille pour en savoir plus. La SNRT le fait mieux encore en lui rendant un vibrant hommage en présence de son PDG.

A son arrivée mardi soir à Rabat, à l’endroit où l’hommage lui est rendu, l’éminent journaliste marocain Mohamed Ben Dadouch est reçu comme il se doit par Faïçal Laâraïchi. En fait, le président-directeur général de la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision) tient à y assister. Ce qui fait plaisir à l’homme de média qui reçoit un présent des mains du responsable auquel il doit une fière chandelle. L’occasion également pour cette société, qui n’oublie pas aussi le journaliste Mohamed El Azzaoui, récemment décédé, de mettre en avant les qualités de la personne honorée qui a longuement servi les ondes.

Une rencontre «humaine»
Lors de cette rencontre « humaine » telle que qualifiée par la journaliste Sabah Bendaoud, qui l’anime, le directeur de la communication institutionnelle à la SNRT, Karim Sbaï, ne manque pas de mettre en valeur les efforts de M. Ben Dadouch qui vient de publier son nouveau livre «Voyage au fil de la mémoire». «Le journaliste est honoré en guise de reconnaissance à sa place et son expérience éminentes en audiovisuel national pour une période dépassant un demi-siècle», révèle l’intervenant. De plus, le directeur rappelle les postes de responsabilité occupés par le journaliste célébré à la SNRT. « Il a efficacement contribué au métier des médias au Maroc pendant des décennies», ajoute M. Sbaï. De son côté, Rachid Sebbahi, président du club de la presse, également organisateur de l’événement, s’exprime sur sa « fierté » de cet hommage. « M. Ben Dadouch est considéré une mémoire de l’audiovisuel contemporain sans conteste. Il a témoigné d’époques importantes de la vie de cette société au fil de son évolution comme établissement, y compris son personnel en tant que générations», relate l’orateur. D’après lui, ce journaliste a intégré la radio alors qu’il était «jeune». «Il est resté attaché à son métier pour lequel il se passionne et à son nationalisme», avance l’intervenant. Et ce n’est pas tout ! Il loue les qualités de cet homme de média. «Il a fourni beaucoup d’efforts quand j’ai intégré la radio. Il m’a rendu énormément de services à la fin des années 70 en attendant que je puisse trouver ma place parmi les collègues. Il est non seulement un homme de média mais aussi une personne humaine», estime M. Sebbahi.

Du côté du célébré
«Cela fait longtemps que je n’ai pas travaillé avec un microphone». Ainsi exprime M. Ben Dadouch sa nostalgie de son métier tout en se félicitant de cet hommage. «J’ai passé de longues années à la radio. Nous y avons fourni d’énormes efforts», relate-t-il. Dans ce sens, il fait allusion à «Dar Brihi». «C’était notre propre maison. Notre seul souci était de présenter aux auditeurs le meilleur de nous-mêmes », exalte-t-il. Pour lui, cette cérémonie lui a permis d’évoquer des années et des tâches accomplies avec des collègues. «Je suis content de cette invitation. J’ai connu M. Laâraïchi quand je passais par des conditions difficiles à l’époque. Mais tout s’est arrangé», s’exprime le journaliste qui le remercie tout comme les deux premiers intervenants.

C’est le titre de la boite

Une fierté de la confiance des auditeurs
Nostalgie :  M. Ben Dadouch saisit son passage pour remonter le temps. «J’ai toujours été fier de la confiance que les auditeurs mettaient en la radio et les programmes que je présentais », se remémore-t-il. A cet égard, il cite les programmes d’information et les reportages. «Je me souviens d’un fait qui date de plus de 20 ans. J’avais déjà quitté la radio. Je marchais pour rentrer chez moi. A un moment, une voix féminine m’appelé avec mon nom. Elle s’est dirigée vers moi pour me dire : «nous ne t’avons pas du tout oublié !»», raconte-t-il les larmes aux yeux. Quant à cette rencontre, elle suscite ses émotions également. «Je me souviens de plusieurs collègues dont ceux qui nous ont quittés», ajoute-t-il. Le tout en pensant fort, tout comme les deux premiers intervenants, au Souverain. «Quand j’ai publié mon premier livre, je lui ai adressé une copie. Dans sa lettre, le Souverain a rappelé mes efforts dans le métier», avance-t-il en saluant le peuple marocain tout en se souvenant de ses reportages avec de hauts commis de l’Etat. Pour finir, il rappelle l’expression : «Mesdames et messieurs, ici c’est la chaîne radio du Royaume du Maroc». Une bonne note pour conclure cet hommage censé rester gravé pour lui et pour toutes les générations.

Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page