Le Brésil pour défendre son statut face à la Corée du Sud

Premier adversaire de la Seleçao dans ces matchs à quitte ou double ? La Corée du Sud de son attaquant Son Heung-min, que le Brésil de Neymar avait corrigé en amical en juin (5-1).

Pour le sélectionneur Tite, resté en poste malgré l’échec du Mondial-2018 (quart de finale) mais vainqueur l’année suivante de la Copa América, chaque match peut désormais être son dernier sur le banc brésilien. L’expérimenté technicien (61 ans), qui s’en ira au terme du tournoi, se méfie des Sud-Coréens, vainqueurs du Portugal vendredi (2-1) dans cette Coupe du monde atypique et ouverte aux surprises, à l’image de la défaite de l’équipe B du Brésil contre les Camerounais. «Le Brésil a perdu face au Cameroun, la France a perdu contre la Tunisie, l’Argentine a perdu contre l’Arabie Saoudite… Les résultats parlent d’eux-mêmes», a prévenu Tite. «Donc on ne peut pas dire que tel ou tel adversaire est plus facile, ou que nous avons un avantage.» De quoi réfuter la théorie selon laquelle le Brésil, versé dans une partie de tableau sans grand favori européen, disposerait d’un boulevard jusqu’à la finale du 18 décembre. En cas de qualifications, il y aura quoi qu’il arrive un gros morceau en demi-finale, les Pays-Bas, apparus bien en place en 1/8, ou le grand rival argentin mené par un Messi en forme. Sur l’ensemble du premier tour, la Seleçao a fini parmi les meilleures défenses mais traîne dans le ventre mou du classement des meilleures attaques (3 buts inscrits), preuve que la convalescence de Neymar, en phase de reprise, pèse sur sa créativité. Outre «Ney», les autres blessures qui accablent l’effectif auriverde justifient la prudence de Tite, définitivement privé de l’attaquant Gabriel Jesus et du latéral Alex Telles, blessés à un genou, ce qui laisse les flancs de sa défense particulièrement exposés en cas de nouveau pépin physique. Dans ce contexte, le retour attendu de Danilo est une bonne nouvelle, celui d’Alex Sandro pourrait suivre et tous les regards sont désormais tournés vers Neymar, victime d’une entorse de la cheville droite lors du premier match contre la Serbie (2-0). «Je me sens bien, je savais que ce serait le cas», a écrit sur Instagram la superstar du Paris SG, après son retour samedi à l’entraînement, sans la moindre douleur apparente. Tite prendra-t-il le risque de l’aligner d’entrée lundi ? Ou préférera-t-il laisser «Ney» démarrer sur le banc et entrer en jeu en cas de scénario défavorable ? Nous en saurons un peu plus ce lundi à partir de 20h00.


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