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Le Maroc veut une meilleure coordination entre le CPS et les membres africains du Conseil de sécurité

Participation du Royaume au 9ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique

L’ambassadeur, représentant permanent du Royaume du Maroc auprès de l’Union africaine (UA) et de la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi, a réaffirmé, à Oran en Algérie, qu’une meilleure coordination entre le Conseil de paix et de sécurité (CPS) de l’UA et les membres non permanents africains du Conseil de sécurité des Nations Unies (A3) est nécessaire afin de renforcer la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU sur les questions d’intérêt commun des États africains.

M. Arrouchi qui intervenait lors du 9ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient du 7 au 9 décembre à Oran en Algérie, a rappelé dans ce sillage que dans l’exercice de son mandat de la promotion et le maintien de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, le CPS de l’UA coopère et travaille en étroite collaboration avec le Conseil de sécurité des Nations Unies, qui assume la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

C’est dans ce cadre que le CPS de l’UA coopère et travaille également étroitement avec les institutions compétentes des Nations Unies pour la promotion de la paix, de la sécurité et de la stabilité en Afrique, a ajouté le diplomate marocain.
La délégation marocaine a réitéré que le CPS de l’UA et les A3 ont l’impératif de défendre les causes nobles de l’Afrique et les intérêts vitaux du citoyen africain conformément aux dispositions de la Charte des Nations Unies conférant au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales.

M. Arrouchi conduit la délégation marocaine à ce séminaire qui porte sur le «désarmement et contrôle des armes légères et de petit calibre illicites : Faire taire les armes en Afrique», «Réponses africaines aux menaces émergentes pour la paix et la sécurité sur le continent – s’attaquer au fléau du terrorisme et de l’extrémisme violent en Afrique», «Imposition et application de sanctions par les organisations internationales et partenaires sur les États membres de l’UA» et «Le CPS de l’UA et l’A3 : une meilleure coordination pour renforcer la voix de l’Afrique au sein du Conseil de sécurité de l’ONU».

Les sanctions imposées par les organisations internationales et partenaires sur les États membres de l’Union africaine (UA) doivent être adaptées et proportionnées afin de garantir leur efficacité et limiter toute éventuelle conséquence indésirable sur les populations, a affirmé, à Oran en Algérie, l’ambassadeur, représentant permanent du Royaume auprès de l’UA et la CEA-ONU, Mohamed Arrouchi.

Ce dernier qui intervenait lors du panel «Imposition et application de sanctions par les organisations internationales et partenaires sur les États membres de l’UA» dans le cadre du 9ème séminaire de haut niveau sur la paix et la sécurité en Afrique, qui se tient du 7 au 9 décembre à Oran en Algérie, a réaffirmé que les sanctions imposées, lorsqu’elles sont appliquées, doivent être ciblées et adaptées au contexte de chaque pays et de chaque situation, et faire l’objet d’un réexamen régulier en fonction de leur évolution, afin de lutter plus efficacement contre les menaces à la paix et à la sécurité internationales et de garantir que les mesures de sanction sont appliquées conformément au droit international.
Le diplomate marocain a rappelé dans ce sens que le sujet de ce panel est une continuation de la discussion que le Conseil de paix et de sécurité de l’UA a eu lors de la seizième réunion consultative conjointe annuelle entre les membres du Conseil de sécurité des Nations Unies et du CPS de l’UA, à New York, le 14 octobre 2022, sous la présidence de deux pays africains frères, le Maroc et le Gabon.

La délégation marocaine a rappelé que lors de leurs discussions à New York, les deux Conseils ont souligné que les sanctions, lorsqu’elles sont nécessaires, doivent être mesurées et proportionnées afin d’être efficaces et de limiter toute éventuelle conséquence indésirable. De plus, les sanctions doivent être réexaminées pour s’assurer qu’elles sont adaptées à l’objectif poursuivi, pour être ajustées et levées, le cas échéant, en tenant compte de l’évolution de la situation sur le terrain. Ainsi, les régimes de sanctions doivent être utilisés comme un outil permettant de saper les capacités des groupes armés et des groupes terroristes, souligne-t-elle.


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