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Le Salon Cremai donne à goûter son savoir-faire culinaire à l’Afrique – Aujourd’hui le Maroc

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Le salon a été inauguré par Said Ahmiddouch, wali de la région, et M. Rahal entre autres.

Evénement : Le 10ème Salon Cremai (carrefour international des professionnels de la restauration, de l’alimentaire et de l’industrie hôtelière), qui se tient, sous le Haut patronage de SM le Roi, jusqu’au 21 mai à El Jadida, s’ouvre davantage sur le continent. Cette édition a la particularité de mieux ancrer cet intérêt pour l’Afrique.

«Il est question pour le Maroc d’être vraiment une destination business, d’achat de matières premières, du matériel d’inox ou de cuisine mais surtout partager ce savoir-faire marocain au niveau de la boulangerie, la pâtisserie, la cuisine et le partager avec nos amis et frères africains dans le cadre de la vision de Sa Majesté». Ainsi s’exprime, pour ALM, le fondateur du Salon Cremai, Kamal Rahal Essoulami, également DG du Groupe portant le même nom, directement après l’ouverture de l’événement mercredi après-midi. Il a même des ambitions dans ce sens. « Aujourd’hui nous avons plus besoin d’un échange Sud-Sud et de relations bilatérales, voire de capitaliser sur la richesse et les valeurs africaines», avance l’orateur ayant inauguré l’événement avec le wali de la région Saïd Ahmidouch. L’occasion également pour des instituts de formation marocains, sur place, de présenter leurs offres en présence d’ambassadeurs africains. Et ce n’est pas tout !

C’est la volonté affichée par M. Rahal, également président de la Fédération marocaine des arts culinaires et celle de la boulangerie et de la pâtisserie en signant en marge du salon une convention avec Bank of Africa (BOA). « Nous voulons que notre secteur soit appuyé, accompagné par les banques avec une reconnaissance. Nous aimerions bien arriver à un certain moment à avoir des chefs patrons, qu’on puisse être accompagnés, financés et faire notre propre business», se projette-t-il. Pour l’heure, ce n’est malheureusement pas encore le cas.

« Mais ça viendra. Nous sommes en train de valoriser nos chefs au Maroc, voire d’y accentuer notre force et nous aimerions bien que ce soit vraiment comme les autres pays où ils sont soutenus et où il y a des fonds d’investissement qui accompagnent les chefs de talent ayant un savoir-faire mais qui manquent de financement », estime-t-il. Par la même occasion, M. Rahal prend cette édition pour une relance après trois ou quatre ans de la Covid. «Le secteur a vraiment bien souffert», explicite-t-il. Il s’agit cette année de promouvoir encore les produits du Maroc, sa gastronomie, sa pâtisserie et sa boulangerie. Il pense aussi aux «femmes et chefs du secteur car sans eux, rien ne se fera». «Aujourd’hui en pleine crise, nous essayons d’en sortir en créant de la valeur ajoutée et de la richesse», avance-t-il. Au-delà du fait de donner l’opportunité à des exposants de faire valoir leur art culinaire et leurs produits, cette manifestation est marquée par des débats assez intéressants sur le secteur et ses évolutions.

C’est le titre de la boite

Regards croisés sur la cuisine connectée

Conférence

Le salon c’est aussi des débats. C’est le cas de celui consacré à la restauration 3.0 le temps d’un talk marqué par la participation entre autres du jeune Taha Bouchta, fondateur d’une cuisine connectée (Dark ou cloud kitchen). Son concept étant d’offrir au client une expérience « restaurant comme s’il y était en se faisant livrer un repas chez soi ».

A cet effet, il est associé à Glovo dont la directrice commerciale Ghizlane Harfaoui tient à la sécurité routière et à seulement 2% comme taux de doléances autour des livraisons tout en appelant à professionnaliser les dark kitchens. Egalement présente à cette conférence, Imane Rmili, présidente de la Fédération nationale des restaurateurs touristiques, partage à son tour son expérience de digitalisation de restaurants à Marrakech. U procédé qui lui permet d’avoir « une visibilité sur les réservations, voire les allergies des clients ».

De son côté, Abdelkader Kandil, chef exécutif à l’école d’hospitalité relevant de l’UM6P de Benguerir, relaie l’innovation de l’application « Jibli » auprès des étudiants friands de la cuisine faite maman.

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