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L’INRA braque les projecteurs sur les ravageurs des pommiers – Aujourd’hui le Maroc

Une culture qui occupe 50.000 ha

Fruits
Occupant près de 50.000 hectares, le pommier se place au deuxième rang au niveau des rosacées fruitières, juste après l’amandier. A elles seules, les régions Draâ-Tafilatet et Fès-Meknès occupent près des deux tiers de la superficie nationale.

Il faut remonter aux années 1920 pour identifier les premières plantations de pommiers installées au Maroc. Cette culture qui occupe près de 50.000 hectares actuellement (dont les deux tiers sont présentes dans les régions Draâ-Tafilatet et Fès-Meknès) fait face à de nombreux ravageurs dont le carpocapse.

Pour y voir plus clair, l’INRA a récemment publié un document sur les ravageurs nuisibles aux pommes et aux poires. Il met en lumière les cycles de vie de ce ver de la pomme et les méthodes et stratégies de lutte contre cet insecte. On y apprend que cette culture est confrontée à un certain nombre de maladies et ravageurs qui mettent en péril la production en termes de quantité et qualité alourdissant les charges phytosanitaires du producteur et impliquent par-dessus toute une utilisation massive des pesticides.

«En effet, nous sommes à quelque 25 interventions chimiques dans nos verges et ce contre tous les bio-agresseurs nuisibles de cette culture ; des traitements dirigés essentiellement contre le carpocapse, les acariens, la tavelure, l’oidiom, le feu bactérien et d’autres maladies et ravageurs. La lutte chimique contre le carpocapse nécessite à elle seule à près de 12 traitements par campagne en moyenne», explique la même source.

Dans ce sens, l’INRA indique qu’une simple piqûre de cet insecte rend le fruit impropre à la commercialisation. «Il a été constaté qu’en dépit des efforts fournis pour maîtriser la présence du carpocapse au niveau de certains vergers, aussi bien au Maroc que dans d’autres pays pratiquant le pommier en mode conventionnel, les dégâts restent de plus en plus importants à la récolte. Cet échec de lutte est expliqué par les traitements mal dispensés soit pour des raisons techniques (matériel non adéquat, doses non conformes …) ou un raisonnement peu maîtrisé des dates d’intervention», relèvent les chercheurs de l’INRA notant que cet insecte est résistant en raison des facteurs génétiques et enzymatiques.

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