Meydene, un fort allié pour l’art contemporain africain – Aujourd’hui le Maroc

La grande manifestation appelée 1-54 est de retour cette année à Marrakech.  Et c’est le Meydene qui abritera, après un an de son ouverture, cette grand-messe internationale de retour après la pandémie.

De par l’événement «1-54», l’art contemporain africain gagne davantage en visibilité dans la ville ocre. A sa 4ème édition, cette manifestation, qui a lieu jusqu’au 12 février dans les salons de La Mamounia, rassemble une vingtaine d’exposants, venus du monde entier, dont 4 du Maroc. Ils représentent les galeries les plus cotées et confirment que la plus grande foire d’art contemporain africain se tient désormais à Marrakech. Et ce n’est pas tout ! Meydene se joint à la partie pour être partenaire actif de 1-54. «Dès le 8 février, M Avenue se mobilise pour s’illuminer aux couleurs de 1-54. Meydene se pare sur toute sa façade du logo de l’évènement », révèle le centre culturel Meydene. Mieux encore, la grande salle de théâtre diffuse, tous les jours, le film retraçant les 10 ans de 1-54, à Paris, Londres, New York et naturellement Marrakech. « Un film essentiellement composé d’interviews d’artistes africains racontant leur parcours artistique », détaille le centre qui révèle également l’organisation d’une exposition en partenariat avec Artfirst Galerie, des œuvres de 2 grands photographes, Malick Welli et Nour Eddine El Ghoumari. Malick Welli est un artiste sénégalais qui vit et travaille à Dakar. Autodidacte, puisqu’il s’est formé tout seul, sans suivre les cours d’une école de photographie, il s’est fait, dans un premier temps, une spécialité des portraits d’enfants et des mères sénégalaises. Ses photos ont retenu l’attention de l’espace 19 M à Dakar, une manufacture de la mode créée par Chanel, qui expose régulièrement ses œuvres. Une consécration pour ce jeune photographe de 35 ans. Aujourd’hui, les photos de Malick Welli sont plus intimistes, imprégnées d’une forte spiritualité. Et comme la spiritualité africaine est profondément ancrée dans la nature, c’est tout naturellement que l’artiste est devenu un écologiste convaincu. « En apprenant à honorer la nature comme notre voisin sacré, nous pouvons recevoir la protection des ancêtre», indique-t-il. Pour l’heure, ses photos sont visibles tout le mois de février au sein de Meydene. Le vernissage de son exposition aura lieu le 11 février, en présence du photographe qui viendra spécialement à Marrakech pour l’occasion.

Malick Welli est un artiste sénégalais qui vit et travaille à Dakar. Autodidacte, puisqu’il s’est formé tout seul, sans suivre les cours d’une école de photographie, il s’est fait, dans un premier temps, une spécialité des portraits d’enfants et des mères sénégalaises. 

Quant à Nour Eddine El Ghoumari, dont les photos sont exposées sur M Avenue, plus précisément sur M Square, c’est un photographe marocain de renom qui se définit comme un photographe de rue et qui démontre à travers ses œuvres son amour pour ceux qu’il appelle «les gens ordinaires». Il a remporté plusieurs prix internationaux dont le titre prestigieux de photographe de l’année en Grande-Bretagne.
En se portant partenaire de cette nouvelle édition du 1-54, Meydene confirme ainsi son rôle de leader incontournable dans la vie culturelle de Marrakech qui bouillonne également de culture. A lui seul, Meydene abrite constamment des événements culturels. De quoi contribuer au rayonnement artistique de la ville ocre.

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