Art & CultureAujourd'hui le Maroc

Mohamed Hammouda lance des prières pour Ramadan – Aujourd’hui le Maroc

Il n’est autre que le cousin de feu Abdelhalim Hafez. Le chanteur égyptien basé au Maroc, Mohamed Hammouda, vient de lancer des prières en prélude au mois sacré de Ramadan. L’artiste en révèle les dessous.

L’artiste semble bien avoir des airs de feu Abdelhalim Hafez. Il lui ressemble d’ailleurs. En fait, Mohamed Hammouda est son cousin du côté maternel. Le chanteur est, pour l’heure, installé depuis quelques années au Maroc qu’il aime tout comme son proche défunt. Sa carrière artistique y évolue bien. Après plusieurs singles, il vient de lancer des prières en prélude au mois sacré de Ramadan.

«Ya Rab ana basaalak», «Nadem ala danbi» et «Toub Lillah»
Telles sont les œuvres que l’artiste, également compositeur, vient de lancer sur YouTube. Les paroles de la première étant conçues par le poète Ramadane El Ajmi pour un arrangement de Zakaria Ziane. Le tout enregistré au studio Abdellatif Jedouane à Rabat. Quant au vidéoclip de «Ya Rab ana basaalak» (Oh Dieu je te prie) réalisé par Ayoub Adib, il défile des images aériennes de par le Royaume avant de donner à voir la photo du chanteur. Aussi la prière « Nadem ala danbi » (Je regrette mon péché) est conçue par la même équipe avec des images, entre autres, de La Mecque qui sert principalement de toile de fond sous différentes prises pour le clip de « Toub Lillah » (Repens-toi à Dieu).

Se rapprocher du créateur
A propos du choix de ces morceaux, Mohamed Hammouda révèle : «En Ramadan, l’humain entreprend des démarches pour se rapprocher de Dieu». «Ce sont des prières religieuses à l’occasion de ce mois sacré, voire toute l’année», détaille-t-il. Pour lui, il faut, à des moments, qu’il y ait «une révérence» selon la signification des paroles en donnant l’exemple de «Toub Lillah», qui, d’après lui, porte un message «optimiste». «Une manière d’inciter au repentir après des péchés», avance-t-il en donnant également l’exemple de « Nadem ala danbi». Dans ce sens, il tient à ce rapprochement. «Cette signification est également de nature à partager des sentiments avec les mélomanes», enchaîne-t-il.

Des projets pour le Maroc
Et ce n’est pas tout ! L’artiste prépare d’autres morceaux comme «Ya ghinwiti kouli» (Ah ma chanson raconte) qui est, selon lui, «une dédicace pour le peuple marocain généreux». «Les paroles en sont conçues par l’auteur marocain Abdellatif Saïdi», ajoute M. Hammouda qui en est le compositeur. Celui-ci a également à son compteur une autre œuvre. Celle qu’il veut dédier à l’équipe marocaine. «Hélas, elle n’est pas lancée en même temps que l’événement grandiose, mais le football c’est pour tous les jours. J’espère qu’elle sera appréciée du public», s’exprime-t-il. Mieux encore, il vient d’animer un concert à Rabat avec la star Amal Abdelkader et deux autres à « Dar Tarab », ainsi qu’à l’association Al Qamar El Ahmar (Lune rouge). Au-delà de ces projets, l’artiste lance en 2021 le single « Alfin Salam Lilmaghrib» (Des milliers de salutations au Maroc), écrit par M. Saïdi, également poète, sur une composition du chanteur qui collabore, dans un temps antérieur avec d’éminents compositeurs comme Abdellah Issami, Hassan El Kadmiri, Ahmed Aouatef et Jamal El Amjad entre autres. « J’ai aussi eu l’honneur, tout comme feu Abdelhalim Hafez, de me produire, en tant que chanteur arabe, avec l’orchestre royal. Rares sont les artistes arabes installés au Maroc qui ont eu cette opportunité. Pendant mon séjour dans le Royaume, j’ai également dédié un single à Feu Hassan II », raconte l’interprète. Avec le même auteur, l’artiste participe dans plusieurs épopées dont celles dédiées à Jérusalem et à la Coupe du monde de 2006. Visiblement, d’autres projets allieront les deux.

C’est le titre de la boite

PROFIL

2023
Prières. Lancement de «Ya Rab ana basaalak», «Nadem ala danbi» et «Toub Lillah»

2021
Single. Sortie du tube intitulé «Alfin Salam Lilmaghrib» (Des milliers de salutations au Maroc).
A son lancement, cette œuvre, tournée en vidéoclip de par le Royaume, dépasse 2000 vues.

2006
Epopées. Participation, avec le poète Abdellatif Saidi, à des épopées dont celles dédiées à Jérusalem et à la Coupe du monde de 2006.

Retour sur les origines du chanteur et son lien avec Abdelhalim Hafez
Pour l’histoire, la star s’appelait, d’après Mohamed Hammouda, Abdelhalim Chabana dans les années 50. Et c’est le journaliste Hafez Abdelouahab qui a donné le nom de Hafez à Abdelhalim qui a, à son tour, donné le prénom Abdelhalim à l’artiste Emad Ali Souleiman. Quant à son séjour au Maroc, il remonte à belle lurette. «En 2005, je suis retourné en Egypte. Après quoi, je suis revenu au Maroc. C’est pourquoi je m’affiche ces derniers temps. Quant à mon attachement au Royaume, j’aurais aimé être marocain si je n’étais pas égyptien. Pour moi, le Maroc et l’Egypte, c’est «kif kif». Le pays des Pharaons est ma mère patrie. Quant au Maroc, il m’a abrité et donné grand-chose. J’aimerais bien rappeler que quand j’étais en Egypte, j’ai eu la chance, depuis mon jeune âge, de me produire avec la troupe d’Abdelhalim Hafez appelée «Al Massia» », confie M. Hammouda. Par la même occasion, il rappelle avoir collaboré avec les grands compositeurs égyptiens Ahmed Sedki, Helmi Amin, Mohamed El Mougi et Farouk Salama entre autres.

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