Programmation d’octobre à décembre: La fondation Al Mada fait aussi la part belle aux jeunes talents

La programmation culturelle de la fondation Al Mada est de plus en plus alléchante. Cette structure, qui vient d’en révéler les contours également pour les mois d’octobre, novembre et décembre, donne entre autres la part belle aux talents. C’est le cas du jeune Nassim Gryech dont l’exposition se poursuit jusqu’au 30 novembre dans la Villa des arts de Rabat.

Al Mada exauce un rêve à la capitale
L’exposition «Lholm Dyali» de ce jeune artiste, également trisomique, a, tel que le détaille la fondation, la particularité de «présenter les œuvres joyeuses et colorées de ce jeune artiste différent en ouvrant le champ de l’art à l’handicap, cela valorise ceux qui s’y expriment, leurs parents et permet ainsi l’évolution de la société». En outre, l’exposition «Rihla», qui sera organisée à son tour dans le cadre de la célébration de Rabat capitale africaine de la culture, sera vernie le 21 octobre pour se poursuivre jusqu’au 29 décembre. Tel que l’explicite cette structure, cette exposition «se présentera comme un voyage du Maroc vers l’Afrique subsaharienne à travers une grande variété d’objets témoignant des activités commerciales, culturelles, etc.». Pour la fondation, la dimension africaine du Maroc est une réalité qui se dévoile de plus en plus au fur et à mesure que le Maroc se positionne au sein de son continent. «Riche d’un patrimoine millénaire, le Maroc retrouve progressivement sa place en tant que plate-forme culturelle incontournable. Une position qui n’est pas fortuite, mais qui est plutôt le fruit d’un brassage civilisationnel unique en son genre. C’est l’histoire de ce brassage culturel que cette exposition tentera de dévoiler», ajoute la même source.
En termes de conférences, Al Mada poursuit le cycle intitulé «Jeudis d’Averroès» qui sera dédié à l’éducation, les jeunes, la femme, ainsi que la politique. Le tout animé par Dr Fouad Ben Ahmed. De plus, d’autres conférences sont prévues. C’est le cas de celle sur la synergologie qui se tiendra, le 12 octobre, sous l’appellation «Décoder le langage corporel pour mieux comprendre l’autre» avec la participation de Philippe Turchet sur une modération de Sonia Alami Sounni.
Et ce n’est pas tout ! Les présentations de livres ne manqueront pas lors de ce trimestre. Dans ce sens, le roman «Cœur berbère» de son auteure Habiba Benhayoune sera présenté le 25 octobre lors d’une rencontre modérée dans le même espace par Ahmed Maallem. De son côté, le Professeur, Ali Benmakhlouf donnera le 27 octobre une conférence philosophique à propos de «L’amour de la connaissance au temps de l’Andalousie arabo-musulmane» avec pour thème «Ibn Hazm : Une grammaire de l’amour». Une autre conférence sur «les nouvelles beautés fatales» sera dédiée le 9 novembre aux troubles des conduites alimentaires comme pathologies de l’image avec la participation de Vannina Micheli-Rechtman; le discutant en étant le psychanalyste, Jalil Bennani qui présentera, à son tour le 23 novembre son livre intitulé «Des Djinns à la psychanalyse». Entre-temps, l’écrivaine Bahaa Trabelsi présentera le 15 novembre son roman «Dialogue joyeux avec un mort». De son côté, l’auteure, Maisaa Zebakh présentera le 30 novembre son livre «La diplomatie économique marocaine en Afrique subsaharienne». En outre, une autre conférence intitulée «1600 ans d’antiquités méditerranéennes» sera animée par Robert Chastel le 7 décembre dans la Villa des arts de Rabat où le roman arabophone «L’interprète du roi» de son auteur Mourad Zerrouq sera présenté. Mieux encore, les arts de la scène rythmeront cet espace avec la pièce de théâtre «Voyage» qui sera jouée le 7 octobre par l’association «Nous Jouons pour les arts». De même, la troupe Ahidous donnera le 14 octobre un concert avec la troupe «Imdiazen et Boughanim». Aussi, l’art du conte n’est pas en reste. Il sera exalté le 18 octobre par Ouafae El Kettani le temps de «7lqt 7ajitkom ma jitkom» (Enigmes). De plus, un spectacle de danse « Kathak» sera organisé le 26 octobre avec «Swarang de l’Inde» en partenariat avec l’ambassade de l’Inde et le Conseil indien des relations culturelles (ICCR). Les 28 octobre, 2 novembre et 4 novembre, des concerts seront respectivement animés par «Daraa Tribes», «Dantor» en partenariat avec l’ambassade du Mexique, ainsi que les «Gnawas de Gheris». Pour sa part, la troupe d’improvisation marocaine jouera le jeu le 10 novembre et le 10 décembre. Le 11 novembre, les cultures musicales se rencontreront le temps d’un concert outre un autre appelé «Tarabyates» qui sera animé par le groupe Ranim. Après quoi, la pièce de théâtre «Histoire de Hanaa» sera interprétée le 16 décembre sur les planches de cette villa où des ateliers pédagogiques seront organisés.

Ce qu’il en est de la métropole
Quant à la Villa des arts de Casablanca, elle abritera du 20 octobre 2022 au 20 janvier 2023 l’exposition «Emergences» dans le cadre d’un partenariat avec l’Institut national des beaux-arts de Tétouan. Tel que le révèle la fondation, cette exposition «collective inédite est consacrée aux jeunes artistes lauréats de l’Institut». Dans le même espace, ladite conférence sur la synergologie sera animée le 11 octobre. De même, le roman «Cœur berbère» y sera présenté le 26 octobre. Aussi, la conférence philosophique avec Ali Benmakhlouf est prévue le 28 octobre. De son côté, l’écrivaine Mouna Hachim sera attendue le 9 novembre pour présenter son roman «Ben Toumert ou le dernier jour des voilés» dans la Villa des arts de Casablanca où la programmation diffère quasiment en termes de contenu. Ainsi, la revue «Série du patrimoine et des arts du Sud marocain » sera présentée le 23 novembre par Ratiba Riguelma. De son côté, l’universitaire Mohamed Harakat présentera le 7 décembre son livre «Géopolitique et géoéconomie marocaines en Afrique». De même, l’universitaire, Touria Ikbal présentera sa conférence «Soufisme et vie». A propos des arts de la scène, la fondation annonce les rencontres chorégraphiques de Casablanca qui se tiendront du 13 au 16 octobre. Le 21 octobre, le même espace vibrera aux rythmes de concerts qui seront animés par les artistes Leil, Sofco, Jubantouja et Reqteq. De plus, un cycle d’improvisation théâtrale est prévu le 27 octobre avec la troupe «Noujoum». Evidemment, les ateliers pédagogiques n’y sont pas en reste. A ne pas rater.


Continuer la lecture

Quitter la version mobile