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Qui décrochera la troisième étoile ?

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Qui décrochera la troisième étoile ?

Historique 
Les Français ont puisé dans leurs réserves pour atteindre la finale du Mondial face aux Argentins, un sommet qu’ils abordent fatigués avec en ligne de mire un deuxième titre de rang.

La France défendra dimanche contre l’Argentine de Lionel Messi son titre en finale du Mondial-2022 pour laquelle elle s’est qualifiée en battant dans la douleur le Maroc (2-0) mercredi au stade al-Bayt à al-Khor.
Les Bleus de Didier Deschamps, qui semblent touchés par un syndrome viral ayant mis plusieurs des leurs sur le flanc ces derniers jours, peuvent entrer un peu plus dans l’histoire: seules deux nations ont jusqu’à présent réussi à conserver leur couronne, le Brésil de Pelé (1958 et 1962) et l’Italie (1934 et 1938), à une époque où seules seize équipes prenaient part au tournoi.
«C’est incroyable de jouer deux finales de la Coupe du monde à la suite, on a fait du beau boulot», s’est réjoui Théo Hernandez, auteur du premier but des Bleus.
«Il y a de l’émotion, de la fierté. Évidemment c’était une marche encore importante aujourd’hui, il y en aura une dernière», a temporisé Didier Deschamps.
Malgré la défaite, les Marocains, eux aussi, sont entrés dans l’histoire : aucune nation africaine n’était jamais arrivée en demi-finale, le Cameroun, le Sénégal et le Ghana ayant échoué in extremis en quarts.
En finale dimanche, Lionel Messi rêve sans doute d’inscrire ses pas dans ceux de l’Espagne de ses anciens coéquipiers au Barça, Xavi et Andres Iniesta, seule nation sacrée dans un Mondial malgré une défaite inaugurale.
Une première défaite dans le tournoi est historiquement plutôt synonyme d’échec en finale, comme pour la RFA (1982), l’Argentine (1990) et l’Italie (1994).
Battue pour son entrée en lice au Qatar le 22 novembre par l’Arabie Saoudite (2-1), l’Argentine tentera d’imiter l’Espagne, qui s’était inclinée en 2010 en Afrique du Sud contre la Suisse (1-0) avant de parvenir en finale, remportée contre les Pays-Bas (1-0 a.p.). Le successeur désigné du «Pibe de Oro» a ainsi rendez-vous avec l’histoire. Pour sa dernière Coupe du monde, l’attaquant de 35 ans porte les espoirs d’une Argentine incandescente, portée par ses très nombreux supporters au pays et à Lusail, théâtre de la finale. L’Albiceleste, victorieuse 3-0 de la Croatie mardi, abordera ce choc de titans avec un jour de repos supplémentaire. Chaque camp partagera le même rêve: offrir à son pays une troisième étoile mondiale.


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