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Une piste pour les autoroutes du Maroc : Le génie biologique contre l’érosion des ouvrages

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Une piste pour les autoroutes du Maroc : Le génie biologique contre l’érosion  des ouvrages

ADM s’emploie en permanence pour lutter contre l’érosion qui constitue un risque important pour la sécurité des ouvrages», peut-on relever de ADM.

Les techniques de génie biologique pour le traitement des sols contre l’érosion hydrique ont été au cœur d’un atelier scientifique organisé par la Société nationale des autoroutes du Maroc en partenariat avec l’Institut national de la recherche agronomique (INRA), et l’Agence de coopération Internationale allemande (GIZ).

Tenue mardi 22 novembre au Centre régional de la recherche agronomique de Kénitra, cette rencontre a été une occasion pour partager le savoir-faire capitalisé et les solutions innovantes développées, dans le cadre d’un important programme de recherche et développement, mené depuis des années par les trois partenaires. La finalité étant de répondre à la problématique de l’érosion hydrique des talus autoroutiers. Un phénomène qui s’est accentué par les effets du changement climatique. «Comme toute infrastructure linéaire, le tracé de l’autoroute au Maroc traverse des zones à relief plus ou moins accidenté, générant plusieurs talus, exposés à des forces érosives importantes.

ADM s’emploie en permanence pour lutter contre l’érosion qui constitue un risque important pour la sécurité des ouvrages», peut-on relever de ADM. Et de préciser que «parmi les mesures entreprises et motivées par des considérations d’efficacité durable, du coût économique et d’attrait esthétique pour le paysage, ADM s’est orienté entre autres vers des solutions plus écologiques». Il est à rappeler qu’un important programme de recherche et développement confié à l’INRA, en partenariat avec GIZ, a été lancé depuis des années pour mettre au point des techniques de lutte contre l’érosion basées essentiellement sur le génie biologique et l’utilisation de la végétation locale. A cet égard, des expérimentations ont été conduites sur différents sites de l’autoroute, représentatifs de chaque zone écologique traversée.

Les essais ont, effet concerné la sélection d’espèces adaptées et bien intégrées au paysage, ainsi que le choix de techniques et de matériaux à utiliser pour réussir l’implantation des végétaux et la stabilisation des talus. «Les conclusions scientifiques ont été confirmées par l’obtention de deux brevets d’invention et plusieurs publications scientifiques, et des résultats terrains encourageant pour une application à grande échelle au niveau des talus autoroutiers. Permettant ainsi d’améliorer la résilience climatique de l’infrastructure autoroutière», apprend-on dans ce sens.

Et d’ajouter que «ce programme de recherche et de développement a été réalisé avec des approches innovantes, notamment à travers une chaîne de valeur qui cible l’intégration de la population rurale dans le déploiement des solutions contribuant ainsi à la création d’emplois et à l’amélioration des revenus. Notons que les travaux de recherche ont abouti à des techniques basées sur le génie biologique consistant en l’utilisation de la végétation locale et autochtone pour la stabilisation des sols, des techniques écologiques très peu consommatrices d’eau qui peuvent être utilisées pour d’autres types de talus en dehors du réseau autoroutier».


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