Voilà ce qui fait le succès de «Assafka» – Aujourd’hui le Maroc
Tout comme d’autres productions sur la chaîne amazighe, le feuilleton «Assafka» (L’affaire) arrive à s’imposer dans la grille ramadanesque.
Le feuilleton amazigh «Assafka» est un «succès» pour son réalisateur. A ce propos, Hamid Ziane révèle : «La réussite de cette œuvre réside dans le fait qu’elle est destinée à tous les Marocains». Dans ce sens, il met en avant la traduction en sous-titrage de cette production rifaine de la 8ème chaîne relevant de la SNRT (Société nationale de radiodiffusion et de télévision). ««Assafka» est largement suivi par le public à l’étranger et de par le Royaume que ce soit au Souss, à l’Atlas ou au Rif. Il est même suivi par les Marocains non-amazighophones et sur les réseaux sociaux», avance-t-il. Et ce n’est pas tout !
Des techniques cinématographiques sur écran
Le réalisateur s’exprime sur la valeur artistique et créative de ce feuilleton. Pour lui, celle-ci tire sa force de «l’exploitation de techniques et mécanismes cinématographiques modernes ». « C’est ce qui a fait que le public suive les épisodes», ajoute M. Ziane. Comme il le précise également, il n’est plus question de se baser sur la particularité rifaine mais plutôt l’identité marocaine en général. «C’est ce qui a fait aussi que l’œuvre soit ouverte sur toutes les tranches du public», ajoute-t-il en évoquant l’exploit réalisé par cette œuvre dans la tendance marocaine sur les réseaux sociaux. Pour rappel, le réalisateur est aussi connu pour ses œuvres en darija.
De l’intrigue
Les faits racontent l’histoire d’un jeune qui change carrément après le suicide de son père puisqu’il se met à la recherche de la vérité. Sa curiosité l’amène à révéler des secrets dangereux à propos de la relation de son père décédé avec sa mère. Au fil du temps, il se retrouve dans un pétrin de par l’apparition d’histoires secondaires au point de révéler une affaire. Mieux encore, l’œuvre met en jeu un ancien conflit entre deux familles, issues du Rif, qui se sont déplacées à Casablanca pour y améliorer leurs revenus, notamment dans un port de pêche. De plus, cette œuvre, qui débat de problèmes sociaux d’actualité, se distingue par son scénario bien ficelé, le bon choix de décor et de tenues vestimentaires outre les performances des artistes qui ont bénéficié de bonnes conditions de tournage dans la métropole. Dans ce sens, le casting est composé de Chaimae El Alaoui, Hoyam Lmasisi, Ouafae Meras, Farouk Azenbat et Samira El Maslouhi. Des comédiens rifains qui ont également un grand nombre de followers sur les réseaux sociaux. De quoi contribuer à la renommée de l’œuvre.
