L’Espagne se penche sur l’extradition vers le Maroc du narcotrafiquant « El Sardina »

L’Audience nationale espagnole étudiera, durant la semaine à venir, l’extradition vers le Maroc du trafiquant de drogue Rachid Gdari, surnommé « El Sardina ». L’homme est mis en cause dans des affaires de falsification de documents, d’homicide volontaire, d’organisation criminelle, de menaces, d’enlèvement, de détention illégale d’armes et d’autres violations du Code pénal espagnol.

Selon les médias locaux, « El Sardina », dont le Mohamed Gdari a été abattu en plein jour à Badia del Vallès (Barcelone) en février dernier, s’est promené dans la zone au volant d’une voiture volée, un comportement que les Mossos d’Esquadra ont interprété comme un avertissement en vue d’une vengeance. La plus grande enquête sur son activité a été menée en 2016. Il a été arrêté et accusé de diriger un groupe criminel dédié aux agressions liées à la drogue en Catalogne et en Andalousie. Une partie de l’affaire a été prise en charge par l’Audience nationale, qui a ordonné son placement en détention préventive. L’affaire est en attente de jugement et est revenue au tribunal de première instance de Sant Boi où il est né. Dans l’affaire, deux officiers de la police nationale, en poste à l’aéroport d’El Prat, sont aussi accusés de faire partie de la même organisation criminelle.

Le 29 novembre 2021, les Mossos d’Esquadra ont de nouveau arrêté Rachid Gdari à L’Hospitalet de Llobregat (Barcelone). La cour d’appel de Tétouan demande son extradition pour le poursuivre pour délits d’organisation criminelle et de facilitation de l’entrée clandestine d’un étranger sur le territoire marocain et de dissimulation, des faits passibles d’un maximum de trois ans de prison.

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