15 longs métrages en compétition

Le Festival international du cinéma d’auteur de Rabat est de retour dans sa 26e édition, après avoir été reporté à deux reprises à cause de la pandémie de la Covid-19 qui a donné lieu à la fermeture des frontières. Se poursuivant jusqu’au 18 février aussi bien en format présentiel qu’en digital, cette édition sera d’un autre goût, comme l’a souligné le président de l’Association du Festival de Rabat pour la culture et les arts, Abdelhaq Mantrech.

«Nous étions contraints de reporter deux fois cet événement cinématographique afin d’assurer la sécurité des invités du festival et de notre large public passionné par le septième art. C’est une édition très spéciale, car elle coïncide avec la sélection de la ville de Rabat comme Capitale de la culture africaine pour l’année 2022. Elle est, aussi, exceptionnelle puisqu’elle a tenu à inclure le sujet du nouveau modèle de développement tel qu’envisagé par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, à travers des séminaires et des tables rondes qui se tiennent en marge du festival, et ce pour éclairer les jeunes sur l’importance de la culture et de l’art dans le développement et l’avancement de la nation», souligne le président du festival. Ainsi, un riche programme a été concocté par les organisateurs pour séduire les différents goûts des cinéphiles, à travers une sélection de 15 longs métrages et documentaires projetés dans la salle de cinéma La Renaissance. Parmi les films choisis dans le cadre de la Semaine du cinéma d’auteur figurent les deux longs métrages marocains «Mica» d’Ismail Ferroukhi, «Jrada Malha» de Driss Roukh, le film égyptien «Rich» de Amar Al-Zahiri et le film iranien «TiTi» réalisé par Aida Benahenda. Le Mexique est l’invité de cette édition, du fait qu’il est connu pour sa longue histoire cinématographique et ses écrivains qui ont ajouté leur propre touche à la culture mondiale. Cette distinction lui a permis de remporter 30 Oscars dans les différentes catégories de cinéma au cours des dernières années ; un nombre qui témoigne de son éclat parmi ses pairs.

Les films proposés, qui reflètent les cultures de sociétés diverses, et concourent dans trois catégories principales, vont être départagés par un jury spécialisé composé par Jerome Gary des États-Unis, Dalia Behiry d’Égypte, Fatima Khair et l’artiste-plasticien Abdelhai Al-Malakh du Maroc. Le jury des critiques est composé de Nayla Massir Idriss de Tunisie, Nahed Salah d’Égypte et Ait Omar Mokhtar du Maroc. Pour le jury des courts métrages, il est composé de Souad El Kettani de France, Nicolas Khabbaz du Liban et Emma Ragan de France. Toutefois et croyant aux talents et aux ambitions de la jeunesse, le Festival international du cinéma d’auteur de Rabat dédie une rubrique spéciale à des courts métrages de plusieurs pays et aux thématiques diversifiées.

Par ailleurs, les séminaires abordent divers sujets sur «La jeunesse et l’industrie cinématographique responsable», «Les festivals des courts métrages et la stratégie de distribution», puis une table ronde sur «Les droits d’auteur : droits voisins», où un certain nombre de professionnels, professeurs et experts du domaine interviennent pour débattre de ces thématiques.


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