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À fin juin, la banque a réalisé un résultat brut d’exploitation consolidé de 591 millions de DH, soit une hausse de 6,6%.
Tous les voyants sont au vert pour Crédit du Maroc. Le groupe bancaire a vu son RNPG progresser de 16,9% et son PNB de 6,5%. Son résultat d’exploitation affiche, quant à lui, une hausse de 6,6%, porté par la nette baisse de 84,2% du coût du risque.
Bon cru pour Crédit du Maroc (CDM) au premier semestre 2022. Le groupe bancaire a réalisé un produit net bancaire consolidé (PNB) de 1,285 milliard de DH, soit une hausse de 6,5% sur un an. La marge nette d’intérêt s’apprécie de 4,1% à 990,7 millions de DH et la marge nette sur commission de 2,7% à 213,6 millions de DH.
Le résultat net part du groupe (RNPG) enregistre un bond de 16,9% pour s’établir à 325 millions de DH. Une performance qui bénéficie d’une bonne dynamique commerciale et d’une évolution favorable du coût du risque. Ce dernier ayant signé un net repli de 84,2% pour atteindre 10 millions de DH. «Cette évolution s’explique par une sinistralité maîtrisée et anticipée, couplée à la mise à jour statistique des paramètres de calcul générant un impact favorable sur le coût du risque», explique CDM dans sa communication financière.
Par ailleurs, le groupe affiche un résultat brut d’exploitation consolidé de 591 millions de DH, en progression de 6,6%. Une croissance qui tient compte de la hausse de 6,4% des charges générales d’exploitation, en rapport avec l’évolution de 8,6% des amortissements induits par la poursuite des investissements déployés par la Banque et son projet d’entreprise «Tajdid 2022». En effet, au terme du premier semestre, le groupe a injecté 150,8 millions de DH en investissement. Un montant essentiellement destiné aux grands projets structurants du groupe.
Sur le plan commercial, l’encours crédits de CDM s’élève à 46,938 milliards de DH, en hausse de 4,7%, par rapport à la même période de 2021. Le groupe «confirme, ainsi, son rôle de financeur et d’accompagnateur du développement économique du pays». Cette bonne performance est portée par les crédits à court terme entreprise (+24,2%) «dans un contexte économique de renchérissement des coûts d’approvisionnement et d’attentisme pour les projets d’investissement».
Les encours des crédits aux particuliers évoluent, de leur côté, de 2,6% à 19,674 milliards de DH. Ils sont portés par la bonne tenue des crédits habitat (16,018 milliards de DH en hausse de 3,7%) qui compensent le recul de 2,1% des crédits à la consommation.
S’agissant des ressources bilan, elles enregistrent une légère hausse de 0,7% à 46,394 milliards de DH, soutenues par l’augmentation des ressources à vue de 1,8% à 33,343 milliards de DH. Les
ressources d’épargne fléchissent, quant à elles, de 1,8% à 9,822 milliards de DH. «S’agissant des ressources hors bilan, celles-ci affichent un recul de 0,6% à 14,417 milliards de DH en raison de la baisse de 3% des encours de l’OPCVM». Les encours en assurance vie progressent, de leur côté, de 4,8%. Enfin, les primes collectées en assurance non-vie reculent de 4,8% sur un an, avec un déclin de 6,7% sur la prévoyance, de 5% sur le dommage et de 4,6% sur l’assistance.