Deuxième Congrès autour de la femme artisane de la paix

À propos de cette deuxième édition, la présidente du Congrès, le Dr Anissa Nakrachi indique que plus de trente pays participeront aux débats et interventions des rencontres. Ils seront représentés par d’éminentes femmes, notamment la princesse Douaa Bent Mohammed Azza du Royaume d’Arabie saoudite, Aawatef Hayar, ministre de la Solidarité, de l’insertion sociale et de la famille du Royaume du Maroc, la ministre déléguée à la Condition féminine dans le gouvernement de l’Union nationale libyenne, Houria Termal. Puis, Chantal Yellow Molobe, conseillère spéciale du Président de la République démocratique du Congo sur les affaires de la jeunesse, et les violences faites aux femmes, ainsi que des délégations d’institutions arabes et internationales tels que le Conseil des ministres de l’Emploi et le Conseil des ministres des Affaires sociales des pays du Conseil de coopération du Golfe, avec un représentant du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique de l’État libyen.

Seront présentes, aussi, des femmes leaders, expertes académiques, actives dans les domaines économique, intellectuel, social, politique et de développement dans le monde arabe et en Afrique, qui contribueront à travers des séminaires et des tables rondes par leurs interventions à aborder le rôle de la femme arabe et africaine dans le renforcement d’une culture de paix et de coexistence pour un monde futur meilleur. «Notre défi est de mettre en pratique la Résolution 1325 du Conseil de sécurité des Nations unies, adoptée à l’unanimité le 31 octobre 2000, sur les femmes, la paix et la sécurité. D’où la focalisation de ce Congrès sur une vision prospective et des horizons ouverts pour une continuité d’élaboration de ponts de coopération reliant les femmes arabes et africaines. Et ce à travers l’échange des visions et des expériences des femmes pionnières dans diverses disciplines en mettant en lumière les plus importantes nouveautés modernes pour autonomiser les femmes et renforcer leur leadership et leur rôle dans les pays arabes et africains, transférer leurs expériences de développement réussies et coordonner des positions communes à cet égard sur les questions féminines. Ceci, d’une part. D’autre part, il convient de souligner et de valoriser les évolutions de l’arsenal juridique au Royaume du Maroc concernant un ensemble de textes juridiques structurants, visant à développer le système financier et des affaires, encourager l’investissement, stimuler le cycle économique, soutenir les entreprises nationales et autres chantiers économiques et sociaux qui sont au cœur des stratégies de développement du Royaume», précise la présidente du Congrès. Et d’ajouter que le Congrès vise, également, à mettre en lumière le rôle de la femme dans le soutien et la réalisation de la paix, et ce, à travers des témoignages, des expériences et des initiatives inspirantes de femmes dans divers domaines de développement et de soutien à la paix.

Parcours d’Anissa Nakrachi

Fondatrice de la Fondation Nour pour la solidarité de la femme rurale dans la ville d’Ouarzazate, regroupant environ 1.900 femmes, Anissa Nakrachi a contribué à rendre le Centre marocain d’information et de documentation de la femme (CMIDEF) accessible aux femmes de cette ville du Sud marocain. Anissa est membre du comité de l’Initiative nationale pour le développement humain en tant qu’atelier pilote visant à éradiquer la pauvreté, la vulnérabilité et l’exclusion sociale. Elle a mis à profit son expertise dans le domaine des droits de l’Homme et du social pour lutter contre le mariage des filles mineures, à travers des campagnes de sensibilisation qu’elle a organisées dans des villages reculés du Maroc, du Sénégal et du Mali. Elle a créé le réseau «Amal» (espoir) pour limiter le mariage des mineures, avec 7 autres pays arabes.

Mme Nakrachi possède, également, une vaste expérience dans la préparation de projets générateurs de revenus et la gestion d’associations. Comme elle a travaillé en tant que conseillère auprès de nombreuses ONG et institutions internationales, telles que l’Agence suédoise de développement international (Sida), qui œuvre pour améliorer l’égalité des sexes et droits de l’Homme au Maroc, puis l’Agence japonaise de coopération internationale et coordinatrice de la Fondation américaine «Fondation For the Futur», au Maroc et en Algérie, pendant 4 ans.
Anissa travaille en tant qu’experte internationale collaborant avec l’Isesco et la Banque islamique de développement au Maroc. Ce qui lui a valu d’être honorée, le 30 juillet 2022, par le titre d’ambassadrice pour la Paix mondiale par le Centre égyptien pour la paix et les droits de l’Homme, accrédité par la base de données des Nations unies.