Art & CultureLe Matin

El Jaouhari, président de l’Union des réalisateurs & auteurs marocains

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L’assemblée générale ordinaire de l’Union des réalisateurs et auteurs marocains (URAM), tenue le 12 février à Casablanca, s’est soldée par l’élection du réalisateur Abdelilah El Jaouhari comme président. Le poste de son adjoint a été attribué à la réalisatrice Meryem Ait Ben Lahcen.

«C’est un honneur pour moi d’être choisi pour être à la tête de l’URAM. Mais, aussi une surprise vu la pléiade de cinéastes marocains talentueux que compte cette Union et qui méritent bien d’assurer cette responsabilité. Toujours est-il que cette rencontre a connu un grand débat et des concertations entre les membres que je remercie infiniment, notamment ceux qui forment le nouveau Bureau, et que je considère comme de grandes potentialités artistiques et associatives qui pourront donner un nouvel élan au secteur cinématographique», souligne le réalisateur et nouveau président de l’URAM, Abdelilah El Jaouhari. Lors de cette Assemblée, les discussions ont, ainsi, porté sur la réalité et l’avenir de l’Union, les conditions générales du parcours du cinéma marocain et les défis auxquels sont confrontées les professions du secteur au Maroc. Puis, il a été procédé à la lecture et au débat des rapports moral et financier qui ont été approuvés à l’unanimité. Toutefois, le vote a donné lieu à un Bureau constitué de sept membres, dont le président, le réalisateur Abdelilah El Jaouhari, son adjoint, la réalisatrice Meryem Ait Ben Lahcen, la secrétaire générale, la réalisatrice Rachida Saâdi, son adjointe, la réalisatrice Asmae Al Moudir, le trésorier, le réalisateur Soufiane Al Haraki, son adjoint, le réalisateur Ahmed Bouchlakha, le conseiller et porte-parole, le réalisateur Fouad Souiba.

Il a été, aussi, convenu de former un comité de sages, composé des réalisateurs Saâd Chraibi, Hassan Benjelloun, Hamid Benani, Hamid Zoughi et Driss Mrini. Concernant le travail attendu de ce nouveau Bureau, El Jaouhari a indiqué que l’Union se trouve confrontée à plusieurs défis que rencontre le secteur du cinéma en général, dont la profession du réalisateur et du technicien, en particulier. «Il faut, ainsi, donner au réalisateur et au créateur la place qu’ils méritent dans la société et la culture marocaines, sachant qu’actuellement la photo peut changer beaucoup de choses dans ce monde. Ainsi, si on va de l’avant avec nos cinéastes marocains, on va donner de l’importance à notre cinéma et notre culture ne sera que plus riche et ira dans le bon sens.

Donc, il y a beaucoup de projets et d’idées qui permettront au cinéaste d’être au centre d’intérêt culturel chez les Marocains», précise le président de l’Union. Ce dernier, qui succède à son collègue Hassan Benjelloun, a également profité de cette rencontre pour appeler tous les réalisateurs et auteurs marocains (scénaristes et compositeurs de musique), en particulier les jeunes, à intégrer cette Union, afin d’unir leurs efforts et serrer leurs rangs pour servir le cinéma national. «Il ne faut pas oublier que l’ancien Bureau, présidé par Hassan Benjelloun, avait entrepris plusieurs initiatives et activités culturelles et réalisé des partenariats avec diverses institutions. Comme il a milité pour que le réalisateur soit reconnu en tant qu’auteur et puisse recevoir ses droits, tout comme le scénariste. C’est un exploit qu’on doit à l’ancien Bureau. Sachant que ce Bureau a vécu une période difficile de deux ans pendant la pandémie de la Covid. Donc, dans le nouveau Bureau, on va commencer par discuter de tous les points qui ont été réalisés et ceux qui ne l’ont pas été pour essayer de les mettre en exécution. Puis, j’ai moi aussi de nouveaux projets et idées que nous allons discuter ensemble», affirme Abdelilah El Jaouhari.


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