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Dans une allocution prononcée à l’ouverture de la troisième session ordinaire du CSEFRS, M. El Malki a précisé que ces facteurs, combinés à l’amélioration des critères de recrutement et de formation des enseignants et la consolidation de leur engagement professionnel, sont indispensables à l’amélioration de la qualité des établissements d’éducation et de formation et au progrès individuel et sociétal.
Revenant sur la tension que connaît le secteur de l’éducation depuis plus de deux mois à cause de la succession des grèves, le haut responsable a salué la promotion de la culture du dialogue entre tous les acteurs et les différentes composantes du système éducatif, soulignant l’importance de faire prévaloir l’intérêt supérieur des apprenants. Le haut responsable a exprimé dans ce sens son souhait de rattraper le temps scolaire perdu. Un temps qui représente la pierre angulaire de tout le processus éducatif. D’où l’importance de bien le gérer et l’exploiter de manière ciblée et rationnelle, pour éviter toute perte de temps supplémentaire et pour permettre aux apprenants de bénéficier des diverses activités éducatives et professionnelles.
Le président du CSEFRS a appelé toutes les parties prenantes du processus éducatif à «assumer leurs responsabilités et à remédier aux déficiences constatées en fixant un calendrier précis, en informant les tuteurs d’élèves de son contenu, en veillant à sa mise en œuvre et en donnant la priorité à l’intérêt de l’apprenant». Il a souligné, à cet égard, que le Conseil a tenu plusieurs réunions dédiées à partager, avec ses experts et les différentes catégories représentées, sa vision concernant les nouveautés du secteur de l’éducation dans le Royaume, et à discuter de leur impact sur les principaux objectifs de la réforme, à court et à long termes.
Sur un autre registre, M. El Malki est revenu sur la question de la déperdition scolaire, tirant ainsi la sonnette d’alarme sur l’aggravation du phénomène. Le président du Conseil a souligné dans ce sens que malgré le progrès réalisé dans l’accès et l’équité liée au genre, le système d’éducation demeure «peu avancé dans sa lutte contre la déperdition scolaire», qui constitue un réel défi, faisant remarquer que le taux des décrocheurs au titre de l’année scolaire 2022-2023 a atteint 5%, contre 3,4% durant l’année 2021-2022.