Jean Zaganiaris présente son roman «Dieu nous a créés éternels»

L’auteur Jean Zaganiaris présentera, le 3 mars à la librairie Carrefour des livres à Casablanca, son nouveau roman «Dieu nous a créés éternels» publié chez les éditions Orion. Derrière ce titre intriguant, l’écrivain nous livre «un signal d’alarme sur la sacralité de la vie humaine». «Ce roman a été écrit durant le confinement début 2020, juste après le décès d’un proche. Dans un contexte où un nouveau virus venait d’apparaître et que l’on ne savait pas trop ce qui nous attendait, j’ai voulu écrire sur l’importance de la vie humaine, sur des gens ordinaires autour de nous, des gens que l’on aime plus que tout. Cette personne proche est décédée juste avant l’apparition de la Covid. Et après, on a vécu l’apparition de cette pandémie.

Le roman s’inscrit dans ce contexte», explique Jean Zaganiaris. «Dieu nous a créés éternels» parle de ce qui se passe dans la vie d’un homme au moment où un être cher va disparaître : qu’est-ce qui reste quand il va partir ? Le bonheur de l’avoir connu et sa présence éternelle dans notre cœur… Dans ce roman, l’auteur tisse une intrigue palpitante et captivante meublée par plusieurs personnages. On y suit Adam qui, dans un monde frappé par un étrange virus, apprend brusquement que P. va mourir. Malgré la douleur, il continue sa vie de tous les jours, enseigner la philosophie dans son lycée, amener sa fille de quatorze ans à ses entraînements de foot, s’occuper des tâches ménagères et des repas. Mais quelque chose vient de se briser définitivement en lui.

Un jour, Adam fait la connaissance d’un médecin portant un prénom identique au sien. Est-ce le moment de revoir son jugement sur la vie, sur les êtres ? D’aller des passions tristes vers les passions joyeuses ? De faire des choix ? De découvrir qui est cette mystérieuse Leïla, entrée récemment dans sa vie ? Et de comprendre, enfin, ce que parler d’éternité veut dire… Ce livre peut nous pousser à poser des questions philosophiques, mais aussi à réfléchir sur ces petits détails qui impactent nos vies. C’est également un roman sur une grande histoire d’amitié. «Les épisodes les plus tristes, les plus bouleversants de notre existence ne sont pas uniquement ceux où l’on doit enterrer nos morts et faire le deuil. Ce sont aussi ces moments de désolation solitaire, lorsqu’on voit apparaître sur le pare-brise de la vie la petite fissure qui tôt ou tard fera éclater la vitre. La tragédie n’est pas seulement dans la chute d’Alexandrie, mais également lorsque Marc-Antoine voit venir au loin les troupes d’Octave qui vont envahir la ville», écrit l’auteur sur la quatrième de couverture.

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À propos de l’auteur

Jean Zaganiaris est professeur de philosophie au lycée Descartes qui vit à Rabat depuis 2004. Il a publié plusieurs essais sur la place de la sexualité dans la littérature et le cinéma marocains. En 2015, son premier roman «Le périple des hommes amoureux» est publié aux éditions Casa Express et sélectionné pour le Prix littéraire des Journées du livre européen et méditerranéen. Ses autres romans : «Un cœur marocain», Rabat, Marsam, 2018 (sélectionné pour le Prix Grand Atlas 2019) ; «Adam Bofary», Casablanca, Éditions Onze, 2020 (sélectionné pour le Prix littéraire des lycéens de Marrakech).

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