EconomieLe Matin

le CMC défend sa prévision de 5,4%

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La prévision du CMC est plus optimiste que celles du gouvernement (4%), de l’ONU (3,6%), du HCP (3,3%), du FMI (3%), de Bank Al-Maghrib (2,6%).

Le Centre marocain de conjoncture s’accroche à son optimisme quant au comportement de l’économie nationale cette année et table sur une croissance de 5,4%. Une prévision qu’il attribue à un dynamisme notable attendu des secteurs de l’agriculture qui devrait afficher un taux de croissance de 16%, des industries manufacturières (3,2%), des services (4%).

Le Centre marocain de conjoncture (CMC) persiste et signe. L’économie nationale devrait marquer une croissance de 5,4% en 2023. Le centre s’accroche ainsi à son optimisme quant au comportement de l’économie nationale cette année et à sa prévision telle qu’elle a été formulée en juillet dernier. Une prévision qui a été considérée alors par bon nombre d’analystes comme «débordant d’optimisme», relève le CMC. Or, souligne-t-il, la trajectoire de cette prévision et les tendances qui la soutiennent sont en train de se concrétiser aujourd’hui aussi bien au niveau national qu’international.

Une croissance économique de 5,4% en 2023, la plus optimiste de tous 

La prévision annoncée par le CMC est, par ailleurs, la plus optimiste de toutes. Elle est, en effet, supérieure même à celle du gouvernement (4%), ainsi qu’aux prévisions de l’Organisation des Nations unies (3,6%), du Haut-Commissariat au Plan (3,3%), du Fonds monétaire international (3%), de Bank Al-Maghrib (2,6%). Les analyses du Centre expliquent, dans le numéro 46 d’Info-CMC consacré au «potentiel de croissance retrouvé», que ce pronostic «reflète la résilience et la diversité du tissu économique national, mais aussi l’important effort consenti par les pouvoirs publics en cette période de crise pour aider les ménages les plus vulnérables et pour accompagner et appuyer les secteurs qui ont le plus souffert des affres de la pandémie». Toutefois, notent-ils, l’interprétation de l’amplitude de la croissance devrait être nuancée du fait que la robustesse de cette évolution découle en partie du rattrapage du secteur agricole qui a été marqué par une campagne «particulièrement sèche» l’année dernière. Ils soulignent également que «comme toute prévision dans une conjoncture incertaine», la réalisation de ce niveau de croissance économique «pourrait être chahutée tout le long de cette année par des vents contraires et des phénomènes économiques contraignants qui caractérisent cette ère post-Corona et qui rongent toutes les économies du monde». Il s’agit notamment, précise le CMC, de «la poussée inflationniste, du resserrement monétaire et plus récemment de la crise financière avec des faillites de banques de renommée».

Dans le détail, le CMC estime que la configuration sectorielle de cette performance globale de l’économie marocaine connaîtrait un dynamisme notable. Ainsi, l’agriculture devrait afficher un taux de croissance en volume de l’ordre de 16% et le secteur des industries manufacturières verrait sa valeur ajoutée aux prix constants croître d’environ 3,2%. L’activité des industries extractives, qui est bien orientée actuellement à la faveur de l’augmentation des cours des phosphates et de ses dérivés et de la bonne orientation de la demande extérieure, resterait sur ce trend tout le long de l’exercice 2023. Le secteur des services n’est pas en reste. Certaines de ses composantes ayant «profondément souffert en 2022 sous l’emprise des restrictions imposées par la crise sanitaire», ce secteur est en train de récupérer «avec une certaine vigueur» et afficherait un taux d’accroissement en termes réels de 4% en 2023, selon le CMC.


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