EconomieLe Matin

Le digital et l’interopérabilité pour booster le commerce africain

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Ph. Sradni

Les travaux de la huitième édition de la Conférence internationale des guichets uniques ont démarré ce lundi à Marrakech. Placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi Mohammed VI, cette rencontre organisée par PortNet, en partenariat avec l’Agence nationale des ports (ANP) et l’Alliance africaine du commerce électronique (AACE) se penchera durant trois jours sur les enjeux des guichets uniques du futur, de la transformation digitale et de la fluidification du commerce transfrontalier.

La Conférence internationale des guichets uniques, qui se tient pour la deuxième fois à Marrakech après le succès de l’édition de 2016, réunit, du 26 au 28 septembre, des experts internationaux de divers horizons, des décideurs, des chefs d’entreprises et des acteurs de l’écosystème du commerce international. Objectif : échanger autour des sujets couvrant la transformation digitale et l’utilisation des technologies pour un commerce international efficient, inclusif et durable, la collaboration et l’interopérabilité régionale et internationale entre les guichets uniques, le rôle de l’écosystème des guichets uniques dans la promotion et le développement du commerce intra-africain, et l’innovation et les technologies de ruptures au cœur des guichets uniques du futur.

«Depuis la création du guichet unique national PortNet, un portefeuille de services innovants a été déployé avec plus de 120 solutions communautaires, 100% digitales, apportant ainsi une réelle valeur ajoutée à ses utilisateurs d’horizons différents. Sur le plan opérationnel, la mise en place du guichet unique s’est traduite par des gains substantiels en termes de qualité de service notamment au niveau des ports qui font transiter 98% de nos échanges», a déclaré à cette occasion le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka. Et de relever que plusieurs pays africains se sont inscrits dans la même dynamique de progrès, l’enjeu aujourd’hui est de capitaliser sur les expériences réussies au niveau de notre continent et d’accélérer la coordination au niveau continental dans ce domaine pour explorer de nouveaux gisements de croissance, à travers la fluidification des échanges intra-africains.

Même son de cloche auprès de la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la réforme de l’administration, Ghita Mezzour, qui a mis en avant les avancées du Royaume en matière de digitalisation. «Nous avons développé plusieurs projets pour accélérer la transformation digitale au sein de l’administration et faciliter les procédures au profit des citoyens et des entreprises. Parmi ces projets figurent l’auto-authentification par CNIE et la mise en place d’une passerelle d’échange des données entre les différentes institutions et administrations publiques», a-t-elle affirmé, notant que son département travaille aujourd’hui avec PortNet pour encore plus de simplification des procédures.

Pour sa part, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a souligné que «la digitalisation, la maîtrise de la donnée et des flux dans la gestion transfrontalière et l’intelligence artificielle nous permettront de mieux comprendre et mieux fluidifier les échanges pour que nos économies puissent en profiter de la meilleure manière». Et d’ajouter que le Maroc, à travers différentes institutions telles que PortNet, est ouvert pour partager ses expériences réussies dans ce domaine.

Un engagement réaffirmé par la directrice générale de l’Agence nationale des ports (ANP), Nadia Laraki. «Notre objectif au sein de l’ANP et de PortNet S.A. demeure d’être des acteurs porteurs d’innovation au niveau de notre écosystème national et international, de proposer à nos partenaires les meilleures solutions, notamment pour améliorer notre qualité de services, d’assurer une sécurité optimale de notre système et de nos données stratégiques et enfin de fluidifier le processus logistique du commerce extérieur».


 


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