Art & CultureLe Matin

Le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan du 3 au 10 mars

Film de Abdeslam Kelai.

Le Festival du cinéma méditerranéen de Tétouan revient dans sa 28e édition, du 3 au 10 mars 2023, avec une riche programmation qui séduira, sans aucun doute, les plus fins connaisseurs. Son équipe très dynamique ne ménage aucun effort pour fidéliser de plus en plus de cinéphiles, dont les jeunes en les engageant à prendre pleinement part à cet événement cinématographique. Devenu un rendez-vous incontournable dans la scène cinématographique arabe, ce festival essaye toujours, comme l’a souligné son président Ahmed Housni, de faire venir de grands films professionnels qui sont projetés pour la première fois au Maroc et en Afrique du Nord. Pour cette édition, ce sont douze films qui seront en lice pour la compétition officielle, dont deux marocains, notamment «Poissons rouges» du réalisateur Abdeslam Kelai et «Un Été à Bejaâd» de Omar Mouldouira, et ce aux côtés de nouvelles productions de réalisateurs venant de Serbie, de Palestine, de Syrie, d’Espagne, de Croatie, de Turquie, du Liban et d’Italie.

Dans le dossier de présentation du festival, les organisateurs expliquent que les deux sections «Coup de cœur» et «Prix de la Critique» mettront, respectivement, en lice 8 films, tous formats et genres confondus. Et ce pour éviter « de voir les films annexés par l’un ou l’autre des deux genres, arbitrairement séparés. La primauté est ainsi accordée à une généricité délibérément hybride qui serait ici l’équivalent d’un étalon suffisamment souple, pour évaluer le contenu et la forme filmiques moins contraints par un cadrage préétabli, intra, para ou extra-filmique». Et pour ne pas tomber dans la répétition et donner un plus à la programmation, l’équipe du festival propose deux nouvelles rubriques, à savoir «Les ateliers de Tétouan», pour aider les jeunes créateurs des deux rives de la Méditerranée à concrétiser leurs projets, et «Tetouan Industry Days» qui va rassembler des distributeurs, des producteurs et acteurs de l’industrie cinématographique de la Méditerranée.

Comme pour chaque édition, la Fondation du Festival rend hommage à des figures qui ont contribué, d’une manière ou d’une autre, au développement du cinéma. Cette année, le choix s’est porté sur Judith Colell (réalisatrice – Espagne), Ghada Adil (actrice – Égypte), Vildan Atasever (actrice – Turquie) et Daniele Vicari (réalisateur – Italie). Toutefois, le festival programme, également, des rencontres entre cinéastes, colloques et tables rondes, avec des intervenants (chercheurs, critiques et cinéastes) de différents pays, pour analyser et débattre de l’état des lieux du cinéma, en général, mais aussi du «Cinéma marocain d’aujourd’hui : possibilités et paradoxes», dont la thématique sera débattue par Layla Cherradi, Mohamed Jibril, Anouar Ouachi et Hicham Ladri, avec la modération de Said Mezzouari.

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