EconomieLe Matin

Le Maroc près du but

Pour Kenji Okamura, les Assemblées annuelles de Marrakech constituent un autre témoignage du partenariat solide et approfondi FMI-Maroc. Ph : BAM

Le directeur général adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Kenji Okamura, a rencontré le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et la ministre des Finances, Nadia Fettah Alaoui, lors d’une visite de travail au Maroc. À l’issue de cette mission, Kenji Okamura a salué la qualité du partenariat avec le Royaume, réaffirmant que le FMI reste déterminé à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques liés à un environnement mondial très incertain.

Un autre appui au sein de la direction du Fonds monétaire international au dossier marocain. À la veille de la réunion du conseil d’administration de l’institution pour l’examen de la demande du Maroc d’une ligne de crédit modulable de 5 milliards de dollars, le directeur général adjoint du FMI, Kenji Okamura, a rencontré le Wali de Bank Al-Maghrib, Abdellatif Jouahri, et la ministre des Finances, Nadia Fettah Alaoui, lors d’une visite de travail au Maroc. À l’issue de ces rencontres, Kenji Okamura a salué la solidité des fondamentaux économiques du pays et les progrès accomplis en termes de réformes structurelles.

Maroc-FMI : un partenariat solide et approfondi

«Les rencontres que j’ai eues ces jours-ci ont confirmé la résilience du Maroc face aux nombreux chocs subis depuis 2020, notamment la pandémie de Covid-19, les retombées de la guerre en Ukraine et deux graves sécheresses. Cette résilience doit beaucoup à la réponse rapide des autorités qui a atténué l’impact économique et social des chocs», a souligné Kenji Okamura dans une déclaration officielle publiée par le FMI le 8 mars.

Selon ce haut cadre de la direction du FMI, même dans ce contexte difficile, les autorités marocaines ont accéléré la mise en œuvre de leur programme de réformes structurelles et pris des mesures audacieuses pour étendre la protection sociale à tous les Marocains, améliorer les systèmes de santé et d’éducation, stimuler le développement du secteur privé et faire face aux défis climatiques. «Le FMI reste déterminé à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques liés à un environnement mondial très incertain et à soutenir ses efforts pour parvenir à un modèle de développement plus résilient et inclusif. Les Assemblées annuelles de Marrakech sont un autre témoignage de notre partenariat solide et approfondi», a-t-il soutenu.

Vers l’approbation d’un accord biennal au titre de la ligne de crédit modulable en faveur du Maroc

Kenji Okamura rejoint ainsi la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva, qui a annoncé qu’elle a l’intention de recommander au conseil d’administration du Fonds l’approbation d’un accord biennal au titre de la ligne de crédit modulable en faveur du Maroc, pour un montant équivalent à 3,7 262 milliards de DTS (environ 417 % de la quote-part du Maroc, soit 5 milliards de dollars). Le verdict du conseil d’administration du FMI doit tomber dans les prochaines semaines. Tout comme Kristalina Georgieva, Kenji Okamura estime que cette ligne de crédit aidera le pays à se prémunir contre des chocs extérieurs grâce à un accès immédiat à des ressources du FMI, sans conditionnalité a posteriori. Pour rappel, le Maroc entend utiliser la ligne de crédit modulable comme un dispositif de précaution.

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