Al-Hoceima tient la corde des villes ayant enregistré les plus fortes hausses de l’IPC en juillet dernier (4,9%) suivie d’Errachidia (2,2%), Settat (2,1%), Laâyoune (1,7%) et Safi (1,5%).
L’indice des prix à la consommation culmine à plus de 7,7% à fin juillet dernier. Selon le HCP, cette progression est une conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 12 % et de celui des produits non alimentaires de 5%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une hausse de 0,2% pour la santé à 18,3% pour le transport.
L’indice des prix à la consommation (IPC) est monté de 7,7% au cours du mois de juillet dernier 2022, comparé à la même période de l’année dernière. Selon le Haut-Commissariat au Plan (HCP), cette hausse est une conséquence de la hausse de l’indice des produits alimentaires de 12% et de celui des produits non alimentaires de 5%. Pour les produits non alimentaires, les variations vont d’une hausse de 0,2% pour la santé à 18,3% pour le transport. Dans ces conditions, l’indicateur d’inflation sous-jacente, qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, aurait connu au cours du mois de juillet dernier une hausse de 0,5% par rapport au mois de juin 2022 et de 6,5% par rapport au mois de juillet 2021. Comparé au mois de juin 2022, l’IPC s’affiche en progression de 0,9%. Cette variation est le résultat d’une montée de 1,6% de l’indice des produits alimentaires et de 0,5% de l’indice des produits non alimentaires.
Les hausses des produits alimentaires observées entre juin et juillet 2022 concernent principalement les fruits avec 6,4%, les poissons et fruits de mer (5,2%), les légumes (3,7%), le lait, fromage et œufs (1,9%), le café, thé et cacao (0,7%), les huiles et graisses (0,5%), les viandes (0,4%) et le pain et céréales (0,3%). Pour les produits non alimentaires, la hausse a concerné principalement les prix des carburants avec 4,4%. Al-Hoceïma tient la corde des villes ayant enregistré les plus fortes hausses de l’IPC (4,9%) suivie d’Errachidia (2,2%), Settat (2,1%), Laâyoune (1,7%) et Safi (1,5%). Rappelons que l’inflation a épousé une tendance haussière depuis 2021. Selon les données de Bank Al-Maghrib, dans un contexte marqué par une montée des tensions inflationnistes d’origine externe, l’inflation a enregistré une nette accélération en 2021 tout en restant en moyenne à des niveaux modérés. Elle est ressortie à 1,4% sur l’ensemble de l’année au lieu de 0,7% en 2020 et 0,2% en 2019.
Cette hausse a été tirée essentiellement par l’inflation sous-jacente qui s’est établie à 1,7% après 0,5% en 2020, une évolution qui reflète la transmission aux prix domestiques de la flambée des cours des matières premières, notamment alimentaires et énergétiques, ainsi que de l’effet des perturbations des chaînes mondiales de production et d’approvisionnement et de l’envolée des coûts du fret international. C’est ainsi que les prix des carburants et lubrifiants ont affiché un rebond de 12,9% en 2021 après une baisse de 12,4% un an auparavant.
En revanche, les produits alimentaires à prix volatils ont vu leur prix reculer de 1,3% au lieu d’une augmentation de 2% en 2020 en raison des conditions climatiques favorables ayant marqué la campagne agricole 2020-2021. Cependant, certains d’entre eux, en particulier les volailles, ont pâti du renchérissement des intrants et de l’arrêt de quelques unités de production. Pour leur part, les tarifs réglementés ont progressé au même rythme que l’année précédente, soit 1,2%. Au niveau des prix à la production des industries manufacturières, l’année a connu une hausse sensible de 4,3% de l’indice hors raffinage contre un repli de 1,2% en 2020, avec des accroissements particulièrement prononcés pour les industries chimiques, métallurgiques et alimentaires.
