Art & CultureLe Matin

Onzième Festival international de cinéma et de mémoire commune-Nador

Affiche du Festival international de cinéma et de mémoire commune-Nador.

Après le succès du dixième Festival international de cinéma et de mémoire commune-Nador, et ce malgré les restrictions sanitaires imposées par la pandémie de la Covid, le comité d’organisation de cet événement cinématographique annuel se prépare pour une nouvelle édition aussi riche et défendant les valeurs de paix et de tolérance, selon les principes du festival. Cette édition est prévue, du 7 au 12 novembre, sous le signe «Rallumons les étoiles».

C’est avec une nouvelle structure et une équipe de travail homogène que le Festival international de cinéma et de mémoire commune-Nador invite les cinéastes à participer avec des longs, courts et documentaires sur le thème de la justice transitionnelle. L’inscription des films sera ouverte aux réalisateurs jusqu’au 15 août prochain. Selon le président exécutif du festival, Abdesslam Bouteyeb, «cette édition donnera un éclairage sur le thème de la justice transitionnelle, à travers la participation de juristes, cinéastes et experts des cinq continents. L’objectif est d’étudier comment a été réalisée la justice transitionnelle dans certains pays à travers le monde, puis sa contribution à l’établissement de la paix, tout en s’arrêtant sur le rôle des centres de mémoire et des musées dans la préservation et la diffusion de cet acquis».

Et d’ajouter que cette onzième édition vise, également, à mettre en lumière le rôle du cinéma dans la préservation de la mémoire de la justice transitionnelle à travers la participation de cinéastes de différentes régions géographiques, intéressés par ce domaine, telle la conseillère spéciale du Festival, la journaliste et chercheure colombienne Margarita Martinez Escaillon, lauréate du Prix de journalisme Maria Morscapot en 2016 et Neiman Filo de l’Université de Harvard en 2009. Son œuvre «Consultations», qui traite de la paix en Colombie, a remporté de nombreux prix, dont le Prix du Festival international de cinéma et de mémoire commune-Nador en 2019. Entre autres activités qui versent dans la thématique de cette année, le festival mise, aussi, sur la participation active et efficace des étudiants de la Faculté multidisciplinaire de Nador, qui va accueillir une série de programmes pour consolider l’action cinématographique et rapprocher les étudiants des aspects de la justice transitionnelle, et ce sous la tutelle de professeurs universitaires émérites, notamment Karima Bouallal et Hassan Assouik.

Avec ce riche menu, les organisateurs promettent une édition distinguée qui marie ce qui est cinématographique, intellectuel, culturel et artistique. Le festival verra, également, la remise du Grand Prix de la mémoire et de la démocratie, en plus d’un ensemble d’activités que la direction du festival vise à travers elles à diffuser les valeurs de paix et à faire rayonner le travail cinématographique comme un acte culturel pour consolider les principes de la démocratie et du dialogue constructif. «Ce sera grâce à la nouvelle équipe du festival de cette année, qui est exemplaire, car elle réunit ce qui est séparé par la géographie, à savoir des juristes, des journalistes de cinéma, des diplomates et des professeurs de différents pays, dont le souci est de travailler ensemble afin de rendre la vile de Nador une destination pour un cinéma sérieux et utile», précise Abdesslam Bouteyeb. À noter que le festival sera renforcé, à partir de cette année, par la nomination d’ambassadeurs de différentes nationalités, pour faire connaître cet événement cinématographique au niveau national et international.

Pour cette édition, le choix s’est porté sur le maire de Rotterdam, Ahmed Boutaleb, l’ancienne ministre française de l’Éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche, Najat Belkacem, l’artiste libanais Marcel Khalifé, le luthiste irakien Nasser Shemma, et Carlos Rosado, le président du Comité du cinéma espagnol. Une autre nouveauté de cette édition consiste dans le fait de nommer Leila Amziane, présidente de la Fondation BMCE, connue pour son action caritative et sociale, en tant que présidente d’honneur du Festival aux côtés de l’ancien ministre de la Justice, Mohamed Oujjar. Par ailleurs, l’ancien ministre de l’Emploi, Abdeslam El Siddiki, poursuit sa mission de président fondateur du festival aux côtés de Abdeslam Boutayeb en tant que président exécutif pour cette année. Tandis que l’universitaire et chercheuse mexicaine Sandra Rojo a été nommée directrice du festival avec le journaliste et historien espagnol Rafael Grerero, qui occupera le poste de directeur adjoint en charge de la communication et des relations institutionnelles internationales, puis le musicien rifain Kino Ait Idrissen comme directeur adjoint, en charge de la production. En ce qui concerne le reste des tâches du festival, elles ont été confiées à une équipe professionnelle qui a beaucoup d’expérience dans ce genre d’événements.


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