Rires et émotions lors de la présentation du film de Booder à Rabat

Des rires et des larmes. Booder a présenté, mercredi 07 février, son tout nouveau film familial, “Le Grand Cirque”, au cinéma la Renaissance de Rabat. L’occasion pour l’humoriste franco-marocain d’aller à la rencontre de son public marocain et de rendre hommage aux enfants hospitalisés du Royaume.

Le film retrace l’histoire de Momo, un comédien en manque de rôles qui fait la rencontre de Michel, directeur d’une association de clowns bénévoles, qui rend visite aux enfants hospitalisés.

Grâce aux encouragements et à la confiance de Michel, Momo se laisse convaincre de jouer un rôle dans la vie de ces enfants. Son défi : les faire rire malgré la maladie. Très rapidement, les enfants tombent sous son charme cartoonesque et Momo fait partie intégrante du service pédiatrique.

Avec la complicité de Michel son mentor et de Bénédicte, une infirmière de l’hôpital, Momo va avoir l’idée de mettre en scène un spectacle de cirque au sein de l’hôpital dans lequel chaque enfant aura un rôle déterminant.

A cette occasion, Booder s’est confié au Matin, exprimant sa joie et sa fierté de venir présenter ce film qui lui tient à cœur, au Maroc, son pays de naissance, avec la présence de plusieurs enfants d’associations. “C’est une fierté pour moi de venir présenter mon film au Maroc. Il s’agit d’un aboutissement et d’une joie sans limite pour moi d’avoir l’occasion de rencontrer le public marocain”, a-t-il déclaré.

L’artiste âgé de 44 ans raconte qu’il est né à Figuig au Maroc mais qu’il a été contraint de partir en France se soigner, après une bronchiolite très aigüe et beaucoup de mal à respirer avec un asthme très prononcé. « À cette époque-là, et dans ce village-là, on ne connaissait pas ce genre de maladie. Quand le docteur du village, qui était aussi électricien et mécanicien, m’a vu, il a dit à ma maman que ce gamin ne passerait pas l’hiver (…) Je suis arrivé avec ma maman à l’hôpital Necker en France, elle était très heureuse de voir son enfant combattre la maladie et vivre. C’était pour moi un facteur de motivation”, a-t-il confié avec émotion.

Ce film, c’est aussi son histoire, et celle des personnes qui l’ont aidé à surmonter cet épreuve alors qu’il a passé plus de sept ans dans les hôpitaux de France. “Je voulais montrer à ma famille ce que je sais faire, puisque ce film me tient tellement à coeur parce que je suis partie en France pour me soigner et que j’ai passé la plupart de mon temps dans les hôpitaux ou j’ai rencontré les clowns et c’est à ce moment où je me suis dit qu’il fallait leur rendre hommage, mais également aux médecins, infirmiers, infirmières et à tout le corps médical”, souligne Booder.

Booder passe derrière la caméra

Booder s’est lancé un nouveau défi, celui de passer derrière la caméra. La comédie “Le Grand Cirque” est le premier film qu’écrit et réalise le comédien, en collaboration avec Gaëlle Falzerana. Une expérience qui lui a permis de prendre goût à la réalisation. 

“Ce film je l’ai écrit et co-réalisé. C’était un défi de taille pour moi et je ne me sentais pas de réaliser ce film tout seul mais j’ai eu la chance d’avoir l’aide de Gaëlle Falzerana. C’est une expérience magnifique que j’ai envie de réitérer”, révèle l’acteur, soulignant l’importance de la morale du film.

“C’est un film familial avec une vraie histoire qui nous montre ce qui est important dans la vie et nous remet en question sur plein de choses. La morale dans ce film est qu’il faut toujours relativiser dans la vie”, précise-t-il.

Concernant le sujet sensible des enfants hospitalisés, Booder veut avant tout que son long-métrage pose un regard différent sur la condition de vie de plusieurs enfants dans les hôpitaux. “On ne traite pas de la maladie, on ne parle pas de la maladie. C’est avant tout un film familial avec beaucoup de rires”, conclut-t-il.

“Le Grand Cirque sera ouvert au grand public dès le 15 février 2023.

 


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