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Activités intenses de l’OFI en perspective de la réforme globale de la Moudawana

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Kamal Hachoumi a souligné que l’USFP demeure convaincu, à travers son secteur féminin, de l’impératif d’une égalité parfaite entre la femme et l’homme quant à leurs droits et aux obligations qui leur incombent

Dans le cadre d’une longue série de rencontres, de séminaires, de forums et d’ateliers ayant eu lieu à travers l’ensemble des régions du Royaume et ayant été couronnés par la Lettre Royale adressée en la matière au chef du gouvernement, l’Organisation des femmes ittihadies (OFI) a organisé, vendredi 20 octobre à la bibliothèque municipale de Hay Mohammedi, une conférence sous le titre « La réforme globale de la Moudawana, une protection pour la famille ». 
Dans son allocution inaugurable, Hanane Rihab, présidente de l’OFI, a souligné que l’appel à une réforme globale de la Moudawana vient répondre aux exigences de toutes les parties et servir l’intérêt de toutes les composantes de la société car elle concerne le noyau familial avec tous ses éléments, impliquant, en tout état de cause, que les hommes sont des partenaires à part entière dans la révision en question.
Par ailleurs, la responsable du secteur féminin de l’Union socialiste des forces populaires a exposé la conception préconisée de certains volets de ladite réforme tels que l’impératif de la création d’un fonds de pension familiale et la nécessité que le domicile du ménage soit dévolu à la mère couveuse, que les enfants ne soient pas l’otage du confit entre les parents après la séparation de même que la mise en place d’un outil de suivi à même de garantir la pérennité des liens entre les enfants et leur père.
Là-dessus, l’intervenante a mis en avant l’importance cruciale d’une tutelle partagée entre les deux parents consacrant ainsi le droit de la mère couveuse à la gestion des affaires de ses enfants.
A cet égard, Hanane Rihab n’a pas manqué d’éluder les supputations mensongères et mystificatrices qui se sont propagées sur les réseaux sociaux à la suite de la lettre Royale relative à la révision de la Moudawana, ce qui justifie amplement l’adoption par l’OFI de cette approche de proximité à travers la multiplication de telles rencontres visant à démystifier toutes ces allégations qui nourrissent la surenchère, précisant par ailleurs que cette loi intervient pour établir un équilibre judicieux entre les droits et les obligations des deux parents.
La présidente de l’OFI a mis, en outre, en exergue la finalité des révisions en question qui ont trait, pour elle, « aux problèmes que connaît la famille en cas de conflit » et que « ce n’est ni prohibé ni malsain ». A cet effet, a-t-elle ajouté, il s’agit d’une lutte pour la paix, la sérénité et l’entente lorsqu’on a recours aux dispositions du statut de la famille en s’adressant au tribunal à propos du divorce, de la tutelle (…) A ce propos, elle a pris soin d’invoquer la persistance des violences subies par les femmes au sein du foyer familial et ailleurs. Et de clamer que l’OFI se déploie pour défendre l’intégralité des droits des enfants et pour abolir le mariage des mineures mais aussi pour que la Moudawana soit en faveur à la fois des femmes et des hommes.
Pour sa part, Kamal Hachoumi, membre du Conseil national de l’Union socialiste des forces populaires et enseignant chercheur en sciences politiques et en droit constitutionnel, a abordé le contexte historique des péripéties des révisions de la Moudawana depuis 1957 lorsque la participation y était exclusivement masculine et que n’y ont pris part ni instances politiques ni formations civiles ou scientifiques (…).
Après avoir passé en revue les étapes marquantes des révisions du statut de la famille, en l’occurrence 1993 et la Moudawana de 2003, l’intervenant, évoquant la vision de l’USFP, « en tant que parti moderniste », a souligné que le parti des forces populaires a bel et bien été à l’avant-garde de la défense de l’égalité et la parité et de la revendication de l’instauration d’une Moudawana «de la femme et de l’homme » à même d’assurer la cohésion et la protection des droits de toutes les parties, notamment les enfants.
D’autre part, le responsable ittihadi a souligné que l’USFP demeure convaincu, à travers son secteur féminin, de l’égalité parfaite entre la femme et l’homme quant à leurs droits et aux obligations qui leur incombent avant d’évoquer la lettre adressée par Sa Majesté le Roi Mohammed VI au chef du gouvernement appelant à l’ouverture d’un large débat autour de la Moudawana et à l’écoute des citoyens, des partis politiques, de la société civile et des secteurs féminins afin de présenter une proposition à soumettre au vote du Parlement… Et de mettre en avant que le Guide suprême de la nation tient à l’impératif de promouvoir la situation de la femme.
Par ailleurs, il convient de rappeler que l’Organisation des femmes ittihadies, immédiatement depuis le Discours du Trône de l’an 2022, a entrepris, assidûment, d’organiser une multitude de rencontres d’écoute et de proximité dédiées aux exigences des femmes et leur aspiration à la mise en œuvre d’une Moudawana parfaitement juste et équitable. De ce fait, le secteur féminin ittihadi est parvenu à formuler sa vision des révisions préconisées à même de garantir les droits de toutes les composantes de la famille et d’assurer l’intérêt optimal des enfants (…). 
 

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