ActualiteLibération

La stratégie du Conseil devrait reposer sur des critères, des orientations, des objectifs majeurs et un ensemble de principes auxquels une pleine adhésion est nécessaire pour atteindre les finalités

Les travaux de la première session du deuxième mandat du Conseil supérieur de l’Education, de la formation et de la recherche scientifique (CSEFRS) ont débuté lundi à Rabat. Dans une allocution en l’occasion, le président du CSEFRS, Habib El Malki, a souligné que « cette première session constitue un évènement important pour la mise en place des organes relevant de l’assemblée générale, et qui représenteront la pierre angulaire de l’activité du Conseil, et des espaces importants devant s’engager dans des travaux diligents et essentiels pour mettre en œuvre les attributions du Conseil ». Afin que ce deuxième mandat soit couronné de succès, Habib El Malki a appelé à se pencher sur deux points essentiels qui devront être pris en considération lors des délibérations, dont le premier concerne la proposition de création d’un groupe de travail par l’assemblée générale, ayant pour mission de préparer la stratégie du conseil pour la période 2023-2027. Par ailleurs, le président du CSEFRS a relevé que cette stratégie devrait reposer sur des critères, des orientations, des objectifs majeurs et un ensemble de principes auxquels une pleine adhésion est nécessaire pour atteindre les finalités. Cette stratégie permettra d’établir des leviers efficaces pour l’action des organes du Conseil « en vue de renforcer notre institution et d’améliorer notre expérience au cours de ce mandat », a-t-il poursuivi. Le deuxième point porte, quant à lui, sur la proposition de création d’un comité provisoire chargé d’élaborer le rapport annuel du bilan des travaux du Conseil et ses perspectives. L’importance de ce rapport réside dans le fait qu’il s’agit d’un « moment important » de communication et d’analyse, et non seulement de description, a enchaîné Habib El Malki, indiquant que le conseil, avec la société politique et civile, doit se prononcer sur les résultats de ses travaux d’évaluation, de conseil et de propositions achevés pendant toute l’année, ainsi que sur leurs avantages pour le système national d’éducation, de formation et de recherche scientifique. Pour sa part, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et des Sports, Chakib Benmoussa, qui a présenté un exposé sur « La feuille de route 2022-2026 : pour une école publique de qualité pour tous », a souligné que la finalité de la présentation de cette feuille de route est de partager les objectifs fixés, ainsi que tous les engagements qui permettront de les atteindre. « La composition de ce conseil peut contribuer à enrichir cette feuille de route et à mener à bien ses engagements », a-t-il assuré, relevant que sa présentation s’appuie sur « un diagnostic de la situation actuelle du secteur, des objectifs énoncés dans la feuille de route et des grands axes liés à l’élève, à l’enseignant, à l’établissement d’enseignement et aux conditions de réussite ». De son côté, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, a affirmé que la tenue de cette première session intervient à un moment marqué par une évolution notable au niveau de l’enseignement supérieur et de l’innovation, mettant en avant les mesures prises par son département au niveau des filières de licence et de master. « La recherche scientifique, qui figure parmi les priorités de notre pays, fait face à plusieurs défis », a relevé le ministre, invitant les laboratoires tournés vers l’innovation à oeuvrer pour développer ce secteur, en menant des recherches en phase avec le développement et en promouvant l’intelligence collective des jeunes. « La feuille de route pour le développement de la formation professionnelle, qui relie la formation au marché du travail et dont l’objectif principal est l’intégration, vise à travers ses cinq axes à développer des installations, des programmes, ainsi que des établissements de formation pour permettre aux jeunes de choisir une formation professionnelle comprenant plusieurs langues et un certain nombre de compétences en plus de la technologie », a, de son côté, indiqué le ministre de l’Inclusion économique, de la Petite entreprise, de l’Emploi et des Compétences, Younes Sekkouri. Les secteurs privé et régional sont au cœur de la gouvernance de la formation professionnelle, l’objectif étant l’intégration au sein du marché du travail, a, par ailleurs, fait savoir le ministre, rappelant que les taux d’intégration au sein du marché du travail sont élevés, dépassant globalement 70%. Au cours de cette séance, les participants se sont penchés sur l’examen des projets de réforme du système d’éducation, de formation et de recherche scientifique lancés par le gouvernement. De nombreuses autres thématiques liées aux programmes scolaires, à l’enseignement primaire, au soutien social, à l’état de l’éducation et du dialogue social, ont également été au centre de cette rencontre. L’ordre du jour de cette session de deux jours comprend notamment l’élection des membres du Bureau du Conseil, la constitution et l’adoption de la composition des Commissions permanentes, ainsi que l’élection de leurs présidents et rapporteurs, et la création de deux groupes de travail chargés de l’élaboration du rapport d’activités et de la stratégie du Conseil 2023- 2027.

Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page