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L’art culinaire ancestral des Doukkala sous le signe de la simplicité

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L’art culinaire des Doukkala se distingue par ses traditions ancestrales dont l’essence est puisée de la simplicité de la campagne de la région.

Les jours comme les nuits du Ramadan dans cette région (provinces d’El-Jadida et de Sidi Bennour) sont liés par des traditions qui se transmettent de génération en génération. La femme doukkalie entame ses préparatifs 3 à 4 mois avant l’avènement du mois sacré. Elle prépare ainsi les légumineuses qu’elle met dans des récipients en terre cuite pour les utiliser plus tard dans la confection de la Harira. Elle prépare également l’huile d’olive, le beurre salé et le miel, aliments largement consommés durant le mois de ramadan.
La femme dans ces régions s’occupe également du stockage du bois utilisé dans la cuisson durant l’hiver.

« L’art culinaire dans les campagnes des Doukkala se caractérise par la simplicité car les familles consomment les produits locaux et ceux fabriqués à domicile comme les crêpes, la harira et le beurre », a indiqué Mohamed Bouchelkha, enseignant à l’université Ibn Zohr à Agadir dans une déclaration à la MAP.

Originaire de cette région, M. Bouchelkha a souligné qu’il s’agit d’un mode de consommation qui est sain d’autant que l’utilisation des viandes est fortement réduite.

Egalement dans ces zones, la femme est toujours attachée aux modes traditionnels de cuisson en utilisant le four traditionnel fabriqué en pierre ou le « Ferrah » pour préparer le pain, les crêpes, le Beghrir ou le Betbout.

S’agissant des us et coutumes liés à la préparation du Ftour et du Shour, Mohamed Omari, l’un des habitants de cette région, a indiqué dans une déclaration similaire que les femmes entament les préparatifs avant la prière d’Al-Asr après avoir terminé les tâches quotidiennes.
Elles préparent ainsi la Harira, repas phare dans le menu ramadanesuqe outre les crêpes et autres beghrir.
Outre ces aliments la table contient également les dattes, le lait, le café ou le thé préparé à la menthe ou à l’absinthe.
 
Selon, M. Omari, la famille dans la campagne s’estime heureuse si le mois de Ramadan coïncide avec l’été, car les habitants profitent de l’abondance des fruits de saison tels que la figue et la pastèque.

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