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Le Groupe socialiste interpelle le gouvernement au sujet du statut des greffiers de justice et des multiples processus de réforme du système scolaire

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A l’Hémicycle, comme à la Chambre des représentants, les parlementaires, membres du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers assumant consciencieusement et assidûment leur rôle dans l’exercice législatif, soulèvent toutes les questions se rapportant aux préoccupations et attentes de toutes les catégories de la société marocaine.

En effet, observant scrupuleusement leurs engagements électoraux et se déployant dans le cadre des missions d’évaluation et de contrôle que suppose le positionnement de l’Union socialiste des forces populaires à la première place d’une opposition responsable, sérieuse, critique et constructive, les conseillers ittihadis n’ont de cesse de focaliser leur action sur les tenants et aboutissants des politiques publiques suivies par l’Exécutif.

C’est dans ce contexte que le parlementaire Youssef Aidi, président du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, a évoqué, lors de la séance des questions orales, la problématique du statut de l’instance des greffiers, soulignant que son intervention relève d’une double responsabilité en tant Fédération démocratique du travail, partenaire social, et en tant que parlementaire, acteur politique.

Là-dessus, le président du Groupe socialiste a rappelé que la dernière réforme du statut des instances du greffe de justice date de 2011 et que celles-ci ont connu de grands changements structuraux en sus de ceux induits par la nouvelle organisation judiciaire, ajoutant en interpellant le ministre de la Justice, que la responsabilité en la matière est collective et que « nous, partenaires sociaux, sommes taxés de mensonges car nombre de projets adoptés par consensus avec le département de la justice, dont la révision du compte spécial, ont été rejetés de la part des secteurs gouvernementaux compétents en la matière».

Youssef Aidi a souligné, en outre, que le gouvernement est tenu d’examiner toutes les possibilités matérielles à même de favoriser la révision dudit statut et d’améliorer la situation de tous ceux qui opèrent à l’intérieur de l’instance du greffe de justice eu égard au fait que ce secteur est le seul qui continue de fonctionner en incluant le système de l’échelle 5…

Réagissant à l’intervention du ministre de la Justice, le conseiller ittihadi a noté que «l’introduction et la volonté que vous avez exprimées sont pertinentes. Toutefois, il faut réserver les ressources financières requises pour la révision du statut de manière à garantir l’acquittement de cette instance des prestations souhaitées, en l’occurrence la facilitation de l’accès à la justice pour l’ensemble des citoyens entre autres».
Et de s’interroger «comment trois projets successifs adoptés à l’époque de trois différents ministres, dédiés à la révision des indemnités du compte spécial, se retrouvent rejetés en fin de compte».

Le président du Groupe socialiste a évoqué les nouvelles missions imparties par l’organisation judiciaire, en sus des charges disposées dans le PLF en vertu duquel les fonctionnaires de l’Instance des greffiers sont désormais responsables de recouvrement des impôts et de contrôle des contribuables parmi les professionnels et axillaires de justice. De ce fait, a-t-il mis en avant, la prochaine étape, par esprit de justice, exige une révision radicale de la situation des concernés…     

Pour sa part, le conseiller parlementaire Assalek El Moussaoui a interpellé, au nom du Groupe socialiste à la Chambre des conseillers, le ministre de l’Education nationale, du Préscolaire et du Sport, au sujet des mesures visant  la promotion de l’école publique à travers la stratégie de la feuille de route 2022-2026.

Le parlementaire ittihadi a indiqué, à cet égard, que les plans et stratégies qui ont concerné ce secteur sont multiples et diversifiés, en l’occurrence la charte nationale de l’éducation et formation, le programme d’urgence et la vision stratégique de la réforme 2015-2023, entre autres, et que leurs plus grandes finalités se sont répercutées dans la loi-cadre 51-17, mais aussi par la suite dans les consultations nationales qui ont conduit à la mise en place d’une feuille de route annoncée par le ministère en vue de procéder à une réforme du système de l’éducation nationale au cours de la période 2022-2026 qui soit compatible au nouveau modèle de développement du pays.

Le conseiller El Moussaoui a, par ailleurs, mis en avant que la réforme du système de l’enseignement, du point de vue du Groupe socialiste, suppose que l’on ne peut se contenter de plans et stratégies hâtifs et parfois improvisés répondant uniquement à des contraintes conjoncturelles mais que l’on se fonde sur une volonté politique intégrale quant à l’élaboration de politiques publiques faisant du système de l’enseignement un domaine d’investissement culturel favorisant la consolidation des principes du civisme et de l’ancrage des piliers de la nouvelle école quant à l’éducation et la formation.

Par ailleurs, en réaction aux propos du ministre ayant trait à ce sujet, le parlementaire ittihadi a fait observer que l’absence d’une justice spatiale en matière de distribution de ressources, de projets, de plans et de programmes, justifie en tout état de cause la non réalisation des multiples attentes pressantes du citoyen dont essentiellement l’amélioration de l’école publique.

Le parlementaire Assalek El Moussaoui a noté, en outre, que les structures d’enseignement et les familles des élèves de la région de Laâyoune-Sakia El Hamra, pâtissent lourdement de la persistance du phénomène de l’engorgement aux différents niveaux dans une classe unique et de l’insuffisance aiguë des cadres et enseignants, particulièrement de matières scientifiques de même que de l’état vétuste des infrastructures scolaires…

Rachid Meftah     
  

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