Les voix féminines africaines résonnent fort au Théâtre national Mohammed V

Les voix féminines africaines ont résonné fort lors du concert « Les nouvelles voix du continent », tenu mardi soir au Théâtre national Mohammed V de Rabat, au grand plaisir du public qui a été envoûté par la diversité des sonorités et des univers musicaux représentés.

Organisé sous le Haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le cadre de « Rabat, capitale africaine de la culture », cet événement, initié par le ministère de la Jeunesse, de la Culture et de la Communication et produit par l’entreprise culturelle ANYA, s’est distingué par la participation de cinq chanteuses venues de divers pays africains, à savoir le Kenya, le Cap-Vert, le Sénégal, le Congo Brazzaville et le Maroc, afin de célébrer la richesse culturelle du continent sur les plans linguistique et musical.

 La Kényane Iddy Achieng a marqué le public de Rabat avec sa voix chaleureuse et ses paroles d’une grande profondeur. En fusionnant les rythmes culturels kényans avec des airs exotiques, la chanteuse a su dépayser l’audience grâce à sa prestance et à son talent. La capacité de l’artiste à chanter en plusieurs langues dont le dholuo, sa langue maternelle, ainsi que le swahili, le dinka, l’anglais et l’arabe, lui ont permis de se produire dans plusieurs pays dont l’Éthiopie, la Tanzanie, l’Ouganda, la Suède et la Norvège.

 La chanteuse Elida Almeida a, quant à elle, enflammé la scène du Théâtre national Mohammed V avec ses chansons entraînantes et l’énergie positive qu’elle a transmise au public. L’artiste cap-verdienne, lauréate du Prix Découvertes RFI en 2015, a fait danser le public sur des sonorités aux multiples influences et rythmes, enveloppant l’audience dans une bulle de bonheur.

 Originaire du Sénégal, Ramatulaay s’est illustrée par son registre hybride aux influences traditionnelles et contemporaines. Le public a été conquis par le style afro-fusion et les sonorités africaines très proches du blues proposées par l’artiste ainsi que par la bonne humeur de la Sénégalaise sur scène.

 Pour sa part, la chanteuse, danseuse, compositrice et interprète Fanie Fayar, originaire du Congo Brazzaville, a illuminé la scène avec son expression artistique unique qui fusionne les rythmes congolais aux sonorités pop, funk, rock, jazz et soul. Avec sa voix mezzo-soprano, sa finesse musicale et la force de ses paroles, Fannie Fayar a envoûté l’audience.

 De son côté, The Leila a permis au public de Rabat de découvrir ou redécouvrir les styles musicaux de la région de l’Est, connue pour son riche patrimoine qui compte le Reggada, l’Aarfa, le Gharnati et le Chaabi. Originaire d’Oujda, The Leila a enveloppé l’audience dans un cocon d’allégresse grâce à sa musique entraînante et accessible à tous, tout en émerveillant les mélomanes par ses mélanges harmonieux de musiques traditionnelles fusionnées avec les influences Rock.
 
 Le concert « Les voix du continent » a été une occasion formidable pour le public de Rabat de célébrer cinq voix féminines africaines dans le but de promouvoir l’échange culturel et l’amour pour ce continent qui regorge de jeunes talents.

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