Culture de l’arganier, un levier économique et un pilier de la sécurité alimentaire


Omar Hilale, ambassadeur et représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies, a récemment relevé que la culture de l’argan contribue également à la maîtrise des conséquences du changement climatique.

Dans un article publié sur UN Chronicles et intitulé « La culture de l’arganier peut aider à lutter contre le changement climatique et à soutenir le développement durable », M. Hilale a insisté sur la vision « claire et ambitieuse » de Sa Majesté le Roi pour atteindre la sécurité alimentaire en Afrique, précisant que cette démarche s’inscrit dans la conviction royale que l’accès à la nourriture et à des ressources adéquates est vital pour une Afrique stable et prospère.

Cette approche implique d’augmenter la productivité agricole en Afrique en investissant dans des pratiques agricoles durables telles que l’agriculture biologique et en améliorant les techniques d’irrigation et la gestion de l’eau, a déclaré l’ambassadeur. Il note que Sa Majesté le Roi a lancé plusieurs initiatives telles que le Plan Maroc Vert, qui vise à moderniser le secteur agricole du pays et à améliorer la sécurité alimentaire des Marocains.

Réduire la précarité, générer la prospérité

Le diplomate indique dans cet article, qui a été publié à l’occasion de la Journée internationale de l’arganier (10 mai), que le Maroc porte un intérêt particulier à la réduction de la pauvreté et des inégalités sur le continent africain, dont il fait partie.

Mettant l’accent sur le rôle de la croissance économique durable et de la création d’emplois pour atteindre la sécurité alimentaire, Hilale indique que le Maroc a privilégié les investissements dans les infrastructures, l’éducation et la technologie et a créé plusieurs centres de formation professionnelle dans les zones rurales afin de donner aux jeunes les compétences dont ils ont besoin pour poursuivre leur carrière dans l’agriculture.

Prioriser la sécurité alimentaire

Abordant la nécessité de remédier aux incidences du changement climatique en Afrique, il a rappelé qu’à l’initiative de SM le Roi Mohammed VI, le Maroc avait organisé le Sommet africain sur la co-émergence continentale lors de la 22e session de la Conférence des parties à la Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques (COP22), qui s’est tenue à Marrakech en 2016.

Hilale a précisé que la vision du Maroc pour réaliser la sécurité alimentaire en Afrique se distingue par son caractère global et multidimensionnel, car elle reconnaît l’interdépendance entre l’agriculture, la réduction de la pauvreté, la croissance économique et le changement climatique, et vise à résoudre ces problèmes de manière intégrée et durable.

De son côté, l’ambassadeur du Représentant permanent du Maroc auprès des Nations unies a souligné que, grâce au leadership de Sa Majesté le Roi, le Royaume est désormais à l’avant-garde de la dynamique de coopération Sud-Sud, y compris en matière de sécurité alimentaire.

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