Selon le directeur régional pour le Moyen-Orient et l’Afrique chez Meta, Fares Akkad, cité par l’étude, « le métavers sera une constellation de technologies, de plates-formes et de produits construits par un éventail d’entreprises, ouvrant de nouvelles opportunités créatives et commerciales incroyables au Moyen-Orient et en Afrique du Nord ».
Ainsi, le potentiel de contribution du métavers dans le produit intérieur brut (PIB) des pays de la région MENA est estimé à plus de 80 milliards de dollars annuellement, à l’horizon de 2035.
D’ailleurs, cette technologie de pointe commence d’ores et déjà à émerger dans l’activité commerciale dans la région, fait observer l’étude qui cite l’exemple de concerts virtuels de musique et des Salons de tourisme.
L’expérience d’IKEA est citée en l’appui, car ce leader de la conception et de vente de détail de mobilier et objets de décoration, a déjà créé une expérience de réalité virtuelle pour le shopping au Koweït, en Jordanie et au Maroc, ce qui a entraîné, selon la même étude, une augmentation de 20% de l’affluence et des ventes.
« Ce secteur peut bénéficier de la puissance de cette technologie en offrant une expérience virtuelle aux touristes potentiels, suscitant ainsi leur intérêt pour une expérience physique plus intéressante », soulignent les auteurs de l’étude, qui ne cachent pas leur optimisme quant aux potentialités de cette version future d’internet.
Néanmoins, les auteurs de l’étude semblent de moins en moins optimistes quant au rythme d’adoption du métavers dans certains pays de la région, notamment en Egypte, en Jordanie et au Maroc. En cause, les disparités observées en matière d’’infrastructures numériques et de compétences humaines et la capacité des pays à supporter les coûts. Une réalité qui risque, selon la même source, d’entraver la mise en œuvre de technologies avancées et l’émergence d’expériences d’utilisation innovantes.