ActualiteL'Opinion

El Adaoui appelle à changer le mode de gestion

El Adaoui a souligné la nécessité de faire connaître les différentes stratégies liées à la stimulation de la création des espaces d’accueil industriels, et de s’assurer de leur appropriation par la région et par les communes concernées. Elle a, dans ce sens, appelé à élaborer un programme de mise à niveau des espaces créés par les collectivités territoriales sur la base du cadre de référence du Fonds des zones industrielles durables, tout en tenant compte des lois relatives à la réduction des impacts environnementaux.

De même, elle a appelé au regroupement des ressources financières de la région et des communes concernées afin d’accélérer le processus de mise en place d’une nouvelle génération d’espaces d’accueil industriels et à l’affectation d’un organe au niveau régional pour implanter, développer et gérer les complexes industriels, en s’inspirant du modèle des complexes industriels destinés à la location, en plus d’empêcher la création de nouvelles unités industrielles non structurées et de mettre en place une stratégie régionale pour le règlement progressif et global de la situation.

Par ailleurs, Mme El Adaoui a considéré que l’évaluation menée par les Cours régionales des comptes, en partenariat avec la Cour des comptes, a permis de constater une série de lacunes au niveau de la conception et de la mise en œuvre du programme national des pépinières d’entreprises (PNPE). Il a été constaté, a-t-elle précisé, que seules 27 pépinières d’entreprises sur 36 ont été achevées pour un coût de 281,85 millions de dirhams, auquel le Fonds de promotion de l’emploi des jeunes a contribué à hauteur de 158,45 millions de dirhams (soit 56%), tandis que le budget restant a été mobilisé par le reste des partenaires.
 
S’agissant de la création d’emplois, Mme El Adaoui a noté qu’elle demeure en deçà des objectifs escomptés et n’est pas à la hauteur du volume d’investissements publics qui a été mobilisé, avec seulement 2.765 emplois créés sur les 40.000 prévus, soit un taux qui n’a pas dépassé 7 %.
 
La faiblesse de ces résultats, selon Mme El Adaoui, est due à plusieurs lacunes liées à la planification et au suivi du programme dans sa globalité, telles que l’absence d’études de faisabilité, l’absence d’organe de gouvernance central et local chargé de diriger le programme, outre les dysfonctionnements qui entachent les accords de partenariat en termes d’indicateurs et des objectifs de chaque projet, et l’absence de mécanismes de suivi et d’accompagnement des bénéficiaires, ainsi que l’attribution des rôles de base aux communes (gestion, accompagnement, suivi) sans prendre en compte leurs capacités et moyens.

Continuer la lecture

close

Recevez toute la presse marocaine.

Inscrivez-vous pour recevoir les dernières actualités dans votre boîte de réception.

Conformément à la loi 09-08 promulguée par le Dahir 1-09-15 du 18 février 2009 relative à la protection des personnes physiques à l'égard du traitement des données à caractère personnel, vous disposez d'un droit d'accès, de rectification, et d'opposition des données relatives aux informations vous concernant.

Afficher plus
Bouton retour en haut de la page