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Eric Laurent et Catherine Graciet condamnés à un an de prison avec sursis

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Le verdict est tombé. L’affaire des journalistes français Eric Laurent et Catherine Graciet, coupables de chantage à l’endroit du Maroc arrive à son dénouement.  Les deux journalistes français ont été condamnés mardi à Paris à un an de prison avec sursis et 10.000 euros d’amende, pour avoir tenté de faire chanter le Souverain en 2015, en réclamant de l’argent en contrepartie de la non-publication d’un livre à charge contre le Royaume. 

Les journalistes, dont les avocats ont immédiatement fait appel, ont toujours contesté avoir eu recours à la menace. Toutefois, ils ont tous les deux reconnu avoir commis une « erreur déontologique » en acceptant une proposition d’arrangement financier émanant de Rabat.

A l’été 2015, M. Laurent, ancien reporter de Radio France et du Figaro Magazine et auteur de nombreux ouvrages, avait contacté le secrétariat particulier du roi et une rencontre avait été organisée le 11 août dans un palace parisien avec l’avocat Hicham Naciri, émissaire du Royaume.
Après ce premier rendez-vous, le Maroc avait porté plainte à Paris, et une enquête avait été ouverte. Deux autres rencontres s’étaient ensuite tenues sous surveillance policière les 21 et 27 août.

Catherine Graciet, notamment auteure de livres sur le Maghreb et la Libye, était présente seulement au troisième rendez-vous, lors duquel les deux journalistes avaient signé un accord financier à hauteur de 2 millions d’euros pour abandonner le livre.

A l’issue, ils avaient été interpellés avec deux enveloppes contenant chacune 40.000 euros en liquide.

Pour le tribunal correctionnel de Paris, les deux journalistes ont eu une « démarche commune » et ils ont exercé une « pression » sur l’émissaire en parlant entre autres d’un livre qui serait « dévastateur » pour le Royaume.

Selon le jugement, « le prix du silence, c’est-à-dire correspondant à la non-parution du livre, non seulement vient des deux journalistes, mais le montant fixé aussi ».

Pour rappel, durant le procès, le  Parquet avait requis un an de prison avec sursis et 15.000 euros d’amende.

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