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Il y a 44 ans, Oued Eddahab a été rétrocédée au Royaume

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La région de Dakhla-Oued Eddahab est l’une des douze nouvelles régions du Maroc instituées par le découpage territorial de 2015. Le secteur primaire emploie 34,5% de la population active de Dakhla-Oued Eddahab et contribue pour 26,9% au PIB régional en 2015, alors que le secteur tertiaire représente 64,6% du PIB régional et 54 % de la population active, dont 32,1% dans la Fonction publique et 13,1 % dans le commerce.

La région dispose d’une multitude de potentialités naturelles qui sont de nature à conforter la position économique. Elle est localisée à l’extrême Sud du Maroc, ce qui est en soit une position stratégique importante. En effet, son emplacement géographique en fait le seul pont sur le territoire marocain entre la Mauritanie et le reste du Royaume, aussi bien sur terre que sur mer, ce qui lui permet un rapprochement de l’Atlantique, de l’Afrique et de l’Europe.
 
Ces provinces du Sud, ce qu’il est commun d’appeler le vaste Sahara atlantique, vont du pied du massif de l’Anti Atlas jusqu’à Lagouira. Cette région, ayant occupé une place historique particulière dans la construction et le ressourcement de l’État marocain, est, à bien des égards, l’une des bases de la physionomie et de l’identité territoriale du Royaume.

Cependant, comme dans le corridor du Drâa, la pluviométrie est très faible (moins de 50 mm par an) dans cette région, et les réserves d’eau mobilisables sont insuffisantes pour permettre le développement d’activités agricoles non irriguées. A ce premier point s’ajoute un autre facteur d’homogénéité frappant : la densité très faible de la population.

La ressource en eau potable est une denrée naturelle très rare dans cette contrée du Royaume, marquée par une distribution spatiale irrégulière. En effet, ces ressources n’apparaissent que tous les 4 à 5 ans, sous forme d’inondations pendant la saison des pluies. Pour répondre aux besoins en eau toujours croissants de la population, un certain nombre d’efforts ont été déployés.

Face à cette situation alarmante, l’ONEE a entrepris plusieurs projets d’eau potable et d’assainissement liquide dans la ville, y compris la réalisation d’une nouvelle station de traitement des eaux souterraines d’un débit de 200 litres par seconde, et l’extension des installations de distribution. L’ONEE a également mis en place un programme de distribution par camion-citerne 14 heures par jour, en coopération avec les autorités locales.

Finalement, et afin de remédier aux problèmes des eaux usées, rejetées dans la baie de Dakhla, l’Office a prévu la deuxième phase du programme d’assainissement en partenariat avec le Ministère de l’Intérieur, le Ministère de l’Energie et des Mines, l’Agence du Sud, les Wilayas de la région, les Conseils régionaux et provinciaux et la municipalité de Dakhla. Tout un programme en perspective.

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