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« Les Marocains apprécient la qualité de l’enseignement québécois »

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  • Quel bilan peut-on dresser de la coopération culturelle entre le Maroc et le Canada ?
Les marchés internationaux sont stratégiques pour le développement des entreprises culturelles québécoises et pour assurer le rayonnement des industries culturelles et créatives à l’extérieur du Québec. Nos artistes québécois ont besoin d’occasions pour assurer leur vitalité et stimuler leur créativité. C’est pourquoi le gouvernement du Québec soutient les initiatives de diffusion et de visibilité des contenus culturels québécois sur la scène internationale.

Dans l’objectif de dynamiser encore davantage la mise en place de partenariats durables entre nos deux territoires, notamment dans le secteur culturel, je tiens à rappeler que le gouvernement du Québec a choisi, en 2018, d’établir une représentation gouvernementale permanente au Maroc, le Bureau du Québec à Rabat.

Par rapport au bilan de cette coopération, des collaborations culturelles ont été établies avec plusieurs institutions culturelles marocaines. À titre d’illustration, le Conseil des Arts et des Lettres du Québec a ainsi développé avec le ministère de la Culture marocain un programme d’échanges d’artistes et d’ateliers résidences. Par ailleurs, en 2021, lors du Festival international de l’Art vidéo de Casablanca, l’innovation technologique et artistique québécoise était en évidence.

 

  • Quels sont les chantiers d’avenir prévus dans ce sens ?
Pour notre programmation culturelle prochaine, en termes de musique, le Bureau du Québec s’associe à la Semaine de la Francophonie et collaborera en ce sens à un concours de slam. Lequel se déroulera du 25 au 30 mars 2024 respectivement à Rabat, Casablanca et Marrakech. Il sera composé de « Masterclasses »’ pour les slameurs avec la mise en place de concerts dans les 3 villes.

Toujours dans le cadre de la Francophonie, notre Bureau diffusera des films québécois en salles de cinéma sur le territoire pour mieux faire connaître nos œuvres au grand public marocain.

 

  • Loin de la scène artistique, quels sont les projets phares prévus entre le Maroc et le Canada pour le développement de la jeunesse ?
En la matière, un projet vient d’avoir lieu lors de la première édition du Salon International du Livre Enfant et Jeunesse de Casablanca (SILEJ), et qui s’est déroulé du 15 au 22 novembre 2023 dans la capitale économique du Royaume. Le Bureau du Québec à Rabat a saisi cette occasion pour représenter et promouvoir la richesse de la littérature jeunesse québécoise.

D’ailleurs, des experts de l’édition jeunesse au Québec de même que des autrices et illustratrices québécoises sont venus présenter nos œuvres littéraires. Ces derniers ont pris part à différents panels et ateliers pour faire part de leur expertise et de leur passion pour la création de livres destinés aux jeunes lecteurs, mais aussi pour mettre en avant l’importance de l’éducation et de la lecture. D’autres événements sont à venir sur lesquels nous communiquerons à travers nos réseaux sociaux.

 

  • Le Québec est une destination prisée par les étudiants marocains. Y a-t-il des mécanismes pour faciliter davantage la mobilité estudiantine entre les deux Etats ?

Le Bureau du Québec à Rabat participe à de nombreux Salons de promotion des études au Maroc afin de présenter l’offre éducative québécoise et informer les futurs candidats sur les procédures à suivre afin d’étudier au Québec. Nous tentons de joindre le plus possible les étudiants et leurs parents pour répondre à leurs questions et les informer pour qu’ils puissent faire un choix éclairé. Déjà, des milliers de Marocains fréquentent nos universités et nos collèges, ils apprécient la qualité de l’enseignement et l’accessibilité de nos enseignants. Le Québec et le Maroc sont aussi liés depuis plusieurs années par une entente internationale en matière de mobilité étudiante au niveau universitaire.

 

  • Le Maroc a fixé le cap de l’investissement. Quels sont les secteurs qui pourraient intéresser les opérateurs canadiens ?

Le Bureau du Québec à Rabat a, entre autres, pour mission d’appuyer les entreprises et les établissements québécois qui veulent développer ou renforcer leurs activités au Maroc. Tout comme les entreprises et les établissements de ces pays qui souhaitent explorer les potentialités du Québec, dans une logique de partenariat mutuellement profitable. En ce sens, notre service économique accompagne les entreprises québécoises intéressées par le marché marocain, et ce, dans une multitude de secteurs d’excellence.

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